Toronto en Super League ? Le doute plane !
Même si Toronto obtient sur le terrain sa qualification pour la Super League 2019, Rob Elstone, directeur de la compétition, et Ralph Rimmer, boss de la RFL, laissent planer le doute sur une réelle accession de l’équipe canadienne.
Quand il s’agit de parler de l’accession de Toronto en Super League, Rob Elstone, est plutôt frileux. Même s’il reconnaît que cela pourrait avoir un côté excitant, il met en avant plusieurs arguments qui laissent planer le doute :
- Selon lui et sans citer d’exemple concret, ce type d’expansion n’a jamais été bénéfique pour une ligue tous sports confondus.
Prenons l’exemple de la NBA : si l’expansion a échoué à Vancouver, c’est une belle réussite à Toronto. Cette ville a prouvé sa passion pour le sport en général et le basket en particulier.
- Selon lui, on ne sait pas où en sera le club dans 5 ans et si le projet est viable sur le long terme.
Là aussi comme tout projet, il y a un risque et une possibilité que cela ne fonctionne pas. Cependant, en quoi celui de Toronto serait plus risqué que celui des Dragons à l’époque, du TO aujourd’hui ou même d’un club anglais qui veut remonter en Super League (Bradford, Newcastle) ?
- Selon lui, il y a un problème logistique, entre les longs trajets et l’impossibilité de jouer des matchs en hiver sur le sol canadien.
Reprenons l’exemple de Toronto en NBA. La franchise se déplace 41 fois dans la saison et ses adversaires lui rendent visite autant de fois. San Francisco ou Los Angeles sont à 5 heures de vol, Utah à 4 heures et Houston à plus de 3 heures. L’important est de réfléchir en amont sur la façon d’optimiser ces trajets pour qu’ils aient le moins d’impact possible sur les joueurs (en NBA les Road Trip).
- Selon lui, Toronto n’a pas de base et de vivier de joueurs, son équipe est composée seulement d’étrangers.
Il a raison, le club doit former. Cependant, Rome ne s’est pas faite en un jour ! Le club ne pourra pas sortir de grands champions à très court terme mais il doit s’engager à respecter un plan d’action sur la formation sur plusieurs années.
Et finalement, le plus dingue dans tout ça aurait été d’attendre que Toronto se structure et domine les championnats inférieurs pour se poser les questions et peut-être leur barrer la route. Est-ce que les clubs de Super League n’auraient pas peur de se battre pour les places d’honneur dans les années à venir ? C’est peut-être ça, la vraie raison…
Espérons que ces commentaires de Rob Elstone soient uniquement destinés à mettre la pression sur Toronto pour mettre en place un projet de formation sur le long terme. Nous savons tous très bien que des solutions existent pour gérer des contraintes de calendriers et de déplacements transatlantiques. Depuis la création de la Super League, le seul projet d’expansion qui a fonctionné fut celui des Dragons Catalans. Londres n’a fait que baisser en niveau, les Crusaders malgré de gros espoirs ont coulé au bout de 3 saisons au plus haut niveau, et les clubs qui ont intégré la League One au… Lire plus »
Sur, la dernière partie de ton article Nicolas je pense comme toi les clubs anglais de la Super League ont peut-être peur que le Toronto Wofpack leur damne les place d’honneur de la compétition à leur détriment ? ….
comme quoi la précipitation ? Mais le malheur des uns etc., peut-être un avantage pour nos amis toulousains que l’éventuelle défection des canadiens…?
Pas sûr que Toronto abandonne rapidement, sauf si il y a un accord entre le club et la RFL. Après, à Toulouse de gagner sa place pour la Super League, c’est tout ce que nous leur souhaitons!!!
C’est seulement maintenant qu’ils se rendent compte de ça?