
Sébastien Terrado : « J’ai évolué dans des clubs que je n’oublierai jamais »
Après la défaite des siens en demi-finale d’Elite 2, nous avons rencontré Sébastien Terrado, demi de Pia, qui évoque la rencontre perdue face à Baho et revient sur son choix de raccrocher les crampons.
Sébastien, une défaite face à Baho en demie, quelle analyse fais-tu de votre match ?
On débute bien la rencontre en tenant les 20 premières minutes, on arrive deux fois dans l’en-but, mais on n’arrive pas à marquer et Baho eux à chaque faute, ils concrétisent. Ensuite, on revient bien dans le match à 20 à 16, on les fait douter. Après je n’ai pas trop bien compris l’arbitre sur quelques décisions qui nous a fait péter les plombs. On s’est tous mis à parler et à regarder Baho qui à la fin nous mettent 40 points, mais franchement le score ne reflète pas le match, c’est dommage.
Vous tombez deux fois face à Baho, une fois en finale de coupe et là en demi-finale de championnat, des regrets ?
Non pas de regrets, en finale, on a été inexistant. En demi-finale, on a montré un autre visage pendant 60 minutes, mais on a oublié qu’un match durait 80 minutes. On a sans doute perdu contre les futurs champions de France, c’est tout le mal que je leur souhaite.
Quel bilan fais-tu de votre saison en Elite 2 ?
Le bilan est plus que positif, on visait le maintien en début de saison et au fur et à mesure on a pris goût à la victoire et à mi-saison on s’est dit pourquoi pas dans les quatre premiers. Une finale et une demi-finale pour un promus, je pense que beaucoup de clubs auraient signé de suite.
Comment as-tu trouvé le niveau du championnat ?
Franchement à part quatre ou cinq équipes, le niveau est très bas, beaucoup de clubs se déplacent à 11 joueurs, c’est vraiment triste et dommageable.
Tu as décidé de raccrocher les crampons, c’était le bon moment ?
Oui, pour moi c’était le bon moment, je pense que j’ai assez donné, mon corps commence à me dire stop (rires). J’ai évolué dans des clubs que je n’oublierai jamais, connu de grands joueurs et je me suis fait de nombreux amis.
Vas-tu rester proche du rugby ? Devenir entraîneur ?
J’espère rester dans ce milieu, ça fait 35 ans que je joue au rugby, je ne peux pas m’éloigner de ce sport. Entraîneur pourquoi pas, Gaby m’a dit qu’il me ferait passer les diplômes, j’en ai passé un cette année et l’année prochaine un autre. J’aimerais bien donner un coup de main à Franck et Thomas l’année prochaine, on verra bien.