
Nicolas Burghoffer : « Un merveilleux doublé qui vient récompenser le travail de tout un club »
Vainqueur de deux trophées cette saison, nous avons rencontré Nicolas Burghoffer, qui revient sur ce doublé avec Baho et explique pourquoi il retourne à Ille.
Nicolas, un doublé avec Baho, espérais-tu une si belle saison avant qu’elle commence ?
Avant de resigner avec Baho, j’ai eu un entretien avec Didier Meynard et je lui ai dit que je revenais pour gagner des titres et lui m’avait répondu que cette année serait beaucoup basée sur la formation. Mais après le premier entraînement, Colette et lui-même nous ont annoncé que cette année on viserait le doublé et c’est ce qui a réconforté mon choix. Car quand on voit un groupe avec des noms comme ça on ne peut que viser les titres, je savais que ça aller être dur, mais on a pris match après match, et pour finir nous voilà champions… Un merveilleux doublé qui vient récompenser le travail de tout un club.
Qu’est-ce qui a fait votre force toute cette saison selon toi ?
L’équipe était composée de très bons joueurs et les victoires nous ont permis de nous construire match après match, mais l’osmose entre nous tous, la convivialité et le partage entre dirigeants, entraîneur, présidente et joueurs ont été la clé de notre réussite.
Si tu devais garder un moment de cette saison, lequel serait-ce et pourquoi ?
Je ne me souviens pas d’un bon moment en particulier mais de plusieurs. Tout d’abord mis à part Diego, William, Djilali ou Payan, que je connaissais déjà, j’ai eu la chance de rencontrer que des personnes formidables que je n’oublierai jamais, et chacune d’entre elles ont marqué pour moi cette saison.
Tu as décidé de rejoindre Ille, pourquoi ce choix ?
À Ille j’ai toute ma famille, tous mes amis d’enfance, c’est mon village, mon clocher. Ils ont créé l’exploit en devenant les nouveaux champions de France de DN1, ce qui leur permet l’accession en Elite 2. Et malgré tous les bons moments passés à Baho, je ne me vois pas jouer contre mon village et mes amis. Je pense que les joueurs de Baho et le staff comprendront mon choix, je ne remercierais jamais assez la présidente et Didier pour leur confiance durant toutes ces années, ni les conseils de William Paillès, Maxime Guasch, Menca ou Da Costa.