
Les Déesses Catalanes dans la Jungle #2 : Cyril Torrès et Antony Pineau se confient
Cyril Torrès, coach des Déesses Catalanes et Antony Pineau, son adjoint, évoquent pour Treize Mondial l’intersaison de l’équipe féminine catalane, le déplacement à Castleford et les perspectives des Déesses, finalistes du dernier championnat de France Elite.
Après la défaite en finale, comment s’est déroulée l’intersaison catalane ?
CT : La finale a fait mal aux corps et aux têtes, mais a ouvert les yeux à l’ensemble du groupe. Il nous reste beaucoup de marches à gravir, et il n’y a pas de secret, seul le travail nous fera avancer.
AP : Malgré la défaite, les filles ont bien profité des quelques semaines de repos et ont vite basculé sur la nouvelle saison. On sent que le groupe a envie d’apprendre, envie de travailler, et ne renonce pas, même quand ça pique lors des séances de physique.
La deuxième édition du « HerRL Trophy », une belle opportunité ?
AP : Oui, bien-sûr ! Ce genre de rencontre « booste » les joueuses et met tout le groupe sous pression. Résultat : très peu d’absences aux entraînements et donc une concurrence accrue à chaque poste.
CT : Castleford est, avec Leeds, probablement ce qu’il se fait de mieux en Europe. Nos excellentes relations avec le staff des Tigresses nous ont permis de pérenniser cet affrontement. Le but est simple, autant pour mes joueuses que pour mon staff : mesurer l’écart et toucher du doigt ce vers quoi nous devons avancer.
Ce match « de gala » – même si je n’aime pas trop cette expression, car sur le terrain, croyez-moi, ce sera la guerre – marque également l’évolution structurelle de la section féminine. Le staff progresse. Manon Lemaire, la préparatrice physique, fait un boulot incroyable et Samuel Carcasona vient de nous rejoindre pour la partie médicale. Coté Développement, le « DS Premium club », drivé par José Ramos, regroupe des partenaires de plus en plus nombreux et investis. Certains d’entre eux nous accompagnent d’ailleurs au Jungle.
Après le Jungle, place au championnat qui débutera par les poules de brassage.
CT : Oui, il faudra vite basculer sur le championnat. Le niveau progresse d’année en année. De nouvelles équipes arrivent et affirment haut et fort leurs ambitions. Je ne peux pas vous dire ce que nous allons faire cette année, mais ce que je peux vous promettre, c’est qu’on va bosser, bosser et encore bosser…