
James Graham continue sa lutte contre les commotions
Le joueur de St Helens, qui vient de prendre sa retraite, entend intensifier ses efforts pour lutter contre les commotions et les effets que celles-ci ont sur le cerveau des joueurs.
Dans un long entretien, James Graham demande aux joueurs retraités de suivre son exemple et de donner leur cerveau à la science afin d’étudier l’impact des commotions. Les commotions, Graham en a reçu plus qu’il n’en faut durant sa carrière et s’est exprimé sur le sujet maintenant qu’il arrête le sport de haut niveau :
En ce qui concerne le potentiel de maladies dégénératives du cerveau, je sais que j’ai subi de nombreuses commotions cérébrales et que j’entre dans une période très vulnérable de ma vie. Je dois vraiment me surveiller en termes de relation avec l’alcool, le régime alimentaire, l’exercice, les habitudes de sommeil et la motivation.
Puis Graham a aussi évoqué le cas de l’ancien capitaine du XV d’Angleterre, Steve Thompson qui assurait récemment n’avoir pas de souvenirs du sacre mondial vécu avec sa sélection. Graham prend le sujet très au sérieux et va même expérimenter certains traitements préventifs :
Je ne suis qu’à cinq ou dix ans de la tranche d’âge de Steve Thompson. J’ai vu la démence chez ma grand-mère à la fin des années quatre-vingt, ce qui a été assez traumatisant. Je ne peux qu’imaginer ce que ce serait de vivre cela au milieu d’une quarantaine. Suis-je inquiet ? Écoute, je sais que notre sport est risqué. Ce qui est fait est fait en fonction de mon histoire avec la commotion cérébrale dans un sport que j’ai pratiqué professionnellement pendant la majeure partie de ma vie. Il existe un facteur génétique à la démence à début précoce. En plus de prendre soin de moi, je vais également explorer la thérapie de remplacement de la testostérone. «Des recherches préliminaires suggèrent que ce traitement peut aider à la santé générale et aux commotions cérébrales liées à la libération de certaines hormones. Lorsque vous souffrez de commotions cérébrales, les hormones chutent un peu, donc les augmenter peut vous aider à revenir à un certain niveau de normalité, je suppose. Il s’agit d’essayer de me protéger le plus possible pour l’avenir.
Exclusive: James Graham has urged fellow professionals to follow his lead by donating their brain to science upon their death in order to aid research into the impact of head injuries in rugby league.https://t.co/VmzzXMthYI
— Ross Heppenstall (@rosshmediaman) January 2, 2021