Guillaume Brisot : « Un objectif de 3 ans pour l’Elite 1 »
Nous avons rencontré Guillaume Brisot, secrétaire général de Lyon-Villeurbanne, qui explique son choix de s’impliquer à Lyon et évoque les objectifs du club à moyen terme.
Guillaume, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis père de 2 enfants, une fille de 7 ans et un garçon de 12 ans, j’habite en Haute-Savoie, cadre dans le métier de la sécurité privé mais aussi co-propriétaire d’un centre de formation des métiers de la sécurité privée en Haute-Savoie (74).
Pourquoi avoir choisi de vous investir à Lyon ?
Pour 2 raisons : J’avais promis à mon père décédé depuis le 4 mai 2019, que je m’investirai dans le rugby d’une manière ou d’une autre. Treiziste passionné, la passerelle était vite trouvée.
Ensuite Lyon-Villeurbanne a dans son sein une personne s’appelant Jean Pierre Béranger. Ce dernier, ancien joueur international et amoureux écorché de ce club, m’a fait savoir les difficultés qu’il rencontrait. Après une discussion saine et franche, j’ai franchi le pas. En faisant cela, je me suis un peu plus investi en amenant avec moi des sponsors basés sur la Haute Savoie (limitrophe de Lyon), de Grenoble mais aussi de l’Ain. Dont un en particulier basé à Annecy Diman + qui est dirigé par un personnage hors norme : M. Retibi, que je tenais à remercier de m’avoir fait confiance, dans cette aventure !
Comment avez-vous choisi votre nouveau staff ?
Une réflexion s’est posée à nous en fin de saison, à la suite des demandes de Sébastien Aguerra et Colin Niez, qui ont décidé de reprendre le terrain à 100%. Ils m’ont fait part de leurs désirs mais aussi de ce fameux message qui ne passait plus en fin de saison 2018/2019 malgré leur investissement. Nous avons proposé à Nabil Bounia, ancien joueur du LVR 13 de la belle époque des années 90 de revenir. Il s’est accordé 15 jours de réflexion, nous sommes tombés d’accord sur bien des points entre autre revenir sur l’ADN du club mais aussi la préparation physique des joueurs, où il sera accompagné par Gregory Mehallel.
Je tenais également à la mise en place d’un directeur sportif. Foued Boudali s’est imposé à nous, respecté par tous pour l’homme et l’ancien joueur qu’il est. Il était urgent de poser un cadre dans cet effectif, manager moi-même par ma profession mais aussi chef d’entreprise, ce poste est indiscutable, et je remercie encore Jean Pierre Béranger mais aussi le conseil d’administration et comité directeur du club d’avoir accepté cette vision. De nos jours que nous le voulions ou pas, un club doit être géré comme une entreprise, non seulement pour sa pérennité mais aussi pour sa structure. Ce trio en ce qui me concerne a ma pleine confiance !
Qu’en est-il de l’effectif ? Des départs ou arrivées actés ?
Les 3/4 de l’effectif repartent, nous attendons les derniers tours de table et entretiens individuels qui devraient se terminer d’ici la semaine prochaine. À partir de là, nous pourrons signifier notre angle d’attaque en termes de recrutements. J’ai vu les joueurs le 18 Juin dernier, mon discours a été clair, assiduité aux entraînements, la discipline, mais aussi réduire les egos sont des points où je serais exigeant. Nous avons des touches, effectivement, ne m’en voulez pas de rester discret là-dessus pour le moment, j’ai promis 4 à 6 recrutements, le nombre sera atteint.
Quels sont les objectifs pour la saison à venir ? Et à moyen terme ?
Lyon est une grande ville avec sa métropole elle peut être encore plus. Le groupe que j’ai vu cette année méritait les playoffs. Ils le savent, le problème c’est que certains joueurs n’ont pas tiré dans le même sens. Donc aujourd’hui, avec le staff, nous viserons la 6éme place au minimum. Pour y arriver, du travail, de la sueur et de la discipline !
Un objectif de 3 ans pour l’élite 1, je me suis rendu moi même au congrès de la fédération en juin, il y a une attente de leur part. Le treize dans les grandes villes doit revenir, mais pour cela il faut le faire ensemble et cela va de l’école de rugby aux politiques en passant par les bénévoles, les dirigeants, les supporters ! Il faut qu’une mobilisation générale sur le Grand Lyon voit jour, j’y crois !
Une équipe juniors fait partie de vos objectifs ?
J’en saurais un peu plus cette semaine, cela me paraît un peu tôt pour cette année. Toutefois, il faut que nous y travaillons.
Je tenais, pour finir, à féliciter l’ensemble des éducateurs de l’école de rugby qui font un travail remarquable, mais aussi les parents de ces enfants, ils et elles sont dans une dynamique impressionnante, j’ai pu le constater. Les enfants de cette école ont des étoiles quand ils voient les joueurs de l’équipe 1, et c’est pour tout ce monde que nous n’avons pas le droit de nous planter.