Emir-Walid Bouregba : « Il faut encore que je retrouve mes repères à ce poste »
Emir-Walid Bouregba, centre ou deuxième ligne de Carcassonne XIII, revient sur le début de saison des Canaris et évoque le déplacement à Toulouse.
Comment s’est passée l’intersaison avec un effectif qui change peu et des étrangers qui s’adaptent très vite ?
Elle s’est très bien passée avec les mêmes méthodes ou presque qui nous réussissaient depuis quelques saisons. On ne change pas une équipe qui gagne ou presque. On est passé très près du doublé donc il fallait garder au maximum le noyau. Chose qui a été faite. Les recrues apportent une concurrence supplémentaire en plus de leur polyvalence.
Un excellent début de saison avec quatre victoires pour une défaite, que penses-tu de ce départ ?
Excellent si on avait réussi à faire 5/5. Je dirai très satisfaisant. Il n’y a pas de quoi rougir d’aller perdre avec le bonus défensif à Albi, au contraire. Il est important de gagner tout en créant des automatismes avec les nouveaux ou anciens de la maison.
AJ Leaga Mini qui a joué hier, Kevin Proctor qui arrive, une grosse concurrence cette saison devant et derrière, qu’en penses-tu ?
Le club avait besoin de ces joueurs expérimentés du haut niveau. Ça pousse fort aux entraînements de tous les côtés.
Une large victoire contre Saint-Estève XIII Catalan, qu’as-tu pensé de ta performance et sur quoi aimerais-tu t’améliorer ?
Il y a eu du jeu et des intentions dans les deux camps malgré les conditions. Je dirais bonne prestation. Il faut encore que je retrouve mes repères à ce poste et ce côté droit, mais ça viendra au fil des entraînements et des matchs.
Un prochain match face au TO où tu as commencé le XIII, comment les battre et quels souvenirs gardes-tu de ton passage là-bas ?
Toujours un plaisir de revenir à la maison. Il faudra respecter notre plan de jeu, leur imposer notre rythme car c’est une équipe jeune et joueuse. Que de bons souvenirs avec ce doublé en junior et le titre de champion de France avec le groupe Élite. Un apprentissage en peu de temps d’un nouveau sport qui est devenu le mien depuis maintenant 10 ans grâce à Maha Rambelo, Julien Gerin, Sylvain Houles et Adam Innes.