
Emir-Walid Bouregba : « Ça ne s’est pas passé comme on a pu le lire »
Nous avons rencontré Emir-Walid Bouregba, deuxième ligne de Carcassonne XIII, qui revient sur la prolongation de son aventure avec les Canaris et évoque la rumeur Lézignan.
Walid, tu as prolongé à Carcassonne, pourquoi ce choix ?
Je me sens bien à Carcassonne, le plan de jeu, les joueurs, l’envie de se faire mal pour les coéquipiers ! Et puis même si les résultats n’étaient pas ceux attendus, j’ai vraiment retrouvé plaisir à rejouer en enchaînant les bonnes performances individuelles d’après les dires du staff et des statistiques avec 4 essais en 7 matchs.
On a pu lire que tu avais voulu retourner à Lézignan un an après ton départ ?
Ça ne s’est pas passé comme on a pu le lire. J’ai toujours été en contact avec Aurélien Cologni qui m’avait fait venir à Lezignan et m’avait intégré dans le groupe France. De plus, il y a eu des échos de la part de certains joueurs qu’il voulait reprendre ce qu’il avait entrepris 3 ans auparavant en faisant revenir Abraham Papali, Ben Pomeroy, Rémy Marginet, déjà présent, et bien d’autres.
Dans la logique des choses je pensais faire partie de ce projet mais j’ai eu une réponse très floue et donc j’ai voulu en savoir plus. Clairement on m’a dit que le fait que je sois parti à Carcassonne de la sorte est très mal passé au club. Je vois là plus de la rancune, ce que je peux comprendre, qu’un critère sportif ou celui du profil d’un joueur.
J’ai pu lire que Lézignan cherchait de la densité physique dans l’équipe mais pour moi qui fait 1,87m pour 102 kg, qui fait 40 plaquages par match et qui a inscrit 4 essais en 7 matchs, je ne trouve ça pas très cohérent.
Même si j’ai signé à Carcassonne pour un an de plus, j’aurai l’occasion de m’expliquer sur mon choix d’avoir quitter le club et de donner les raisons meme s’ils les connaissent. J’ai parlé avec un des présidents qui m’a clairement dit qu’il comprenait les raisons de mon départ mais que la façon d’être parti et très mal passée. Je ne comprends pas pourquoi Lézignan va ensuite raconter dans la presse que je me suis proposé et qu’ils m’ont refusé, c’est rabaissant pour moi et ce n’est pas ce qu’il s’est passé.