William Demdjian : « Nous avons beaucoup de potentiel »

Nous avons rencontré William Demdjian, demi de Toulon, qui revient sur le début de saison de son équipe et se projette sur la suite des événements. 

William, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle William Demdjian, j’ai 33 ans, je suis papa de 2 garçons : Sevan, 11 ans, et Sacha, 4 ans et j’habite entre Aubagne et Aix-en-Provence. J’ai commencé le rugby à 4 ans dans le club d’APT 13. J’ai continué ma formation dans les différents clubs de la région (Cavaillon, Vedène, Salon, Avignon et maintenant Toulon 13) et un passage de 3 ans au pôle espoirs de Carcassonne.

Une courte défaite à Lyon alors que vous meniez confortablement à la pause, quelle analyse fais-tu de ce match ?

Comme souvent cette saison on manque de patience, quand on mène au score on joue comme si on été mené et qu’il fallait marquer de suite. Du coup nous nous mettons trop souvent à la faute. Mais ça va venir.

Plus globalement que penses-tu de votre début de saison ?

Je pense que nous avons joué un premier match à Lescure sans pression, car nous étions le promu qui rencontrait le finaliste. Et du coup c’est le match où nous avons le plus compléter les chaînes. Les autres rencontres, nous perdons trop vite le ballon. Il n’y a pas de secret au rugby à XIII, la défense est très importante mais sans ballon nous ne pouvons pas marquer.

15 jours avant le prochain match, quels sont vos axes principaux de travail ?

Notre travail est le même, il continue et continuera toute la saison. Mais surtout se concentrer sur la gestion du ballon, des temps forts et faibles. Il faut respecter tout ça et tout rentrera dans l’ordre.

Jusqu’où le groupe peut aller selon toi cette saison ?

Nous avons beaucoup de potentiel. Pour avoir fait plusieurs clubs, je peux vous assurez que Toulon peut faire quelque chose de vraiment bien. Les jeunes sont vraiment à l’écoute, ils ont soif d’apprendre et de prouver. Je sais que je suis au bon endroit et c’est pour ça que j’ai fait venir l’an dernier mon meilleur ami Idriss Youssouf.

Nicolas Jacquemard