Une Web TV, outil indispensable au XIII français

Pour se montrer au grand public, le rugby à XIII français doit créer une Web TV de qualité qui sera l’une de ses vitrines pour les prochaines années. 

En préambule, il est important de comprendre qu’une Web TV ne réglera pas tous les maux du XIII en France, mais cela fait partie des choses indispensables pour permettre à notre sport d’exister dans le paysage du sport français. Comme l’a évoqué Luc Lacoste dans le grand entretien qu’il nous a accordé, la nouvelle fédération espère pouvoir créer des événements autour de l’équipe de France et des phases finales des compétitions pour attirer des chaînes de télévision qui pourraient retransmettre ces matchs. Pour la partie championnat, il semble plus compliqué d’avoir à court terme un diffuseur pour tous les matchs d’Elite 1 et la solution passerait donc par une Web TV.

Si Carcassonne XIII était précurseur dans le domaine avec des diffusions en ligne de tous ses matchs à domicile depuis le début de la saison 2018-2019, les autres équipes d’Elite 1 ont attendu la crise sanitaire et les huis clos pour proposer leurs matchs en streaming. Si le succès est au rendez-vous pour plusieurs rencontres diffusées ces dernières semaines, la qualité proposée est encore trop hétérogène et il faudrait mettre un peu d’ordre dans tout cela. Une Web TV FFR XIII, dont Luc Lacoste nous confiait que c’était un chantier à l’étude, serait le parfait outil pour harmoniser la qualité des diffusions mais aussi apporter un peu de marketing et communication autour des diffusions.

Le prix à payer !

Dans un premier temps, l’idée pourrait être la diffusion des cinq matchs d’Elite 1 chaque semaine ce qui serait, en plus d’être un moyen de montrer le XIII français, une manière de donner de la visibilité aux différents partenaires des clubs et à ceux de la Fédération Française de Rugby à XIII. En plus de ces matchs de la première division masculine, on peut imaginer aisément ajouter au fur et à mesure des diffusions annexes, en direct ou en rediffusion pendant la semaine, des matchs de l’Elite Féminine, de XIII fauteuil ou encore des juniors.

Évidemment tout cela aura un coût et dans un premier temps cela ne générera aucun revenu mais c’est le prix à payer si l’on veut que notre beau sport soit visible en 2020. Une Web TV avec de la communication sur les réseaux sociaux classiques mais aussi ceux qui font un carton chez les jeunes comme TikTok ou Snapchat. Les coûts liés à la mise en place de la chaîne et à la diffusion des matchs pourraient être partagés entre la Fédération Française et les différents clubs car c’est bien eux qui récolteront les fruits sur une vision à plus long terme.

Treize Mondial