Six again : les 6 chiffres marquants du round 23

23ème journée en NRL : Canberra sans fautes, le Ben Hunt de 2015 de sortie, une fratrie productive et des arbitres toujours en forme. Voici les 6 chiffres du round 23 : 0, 3, 4, 5, 9, 99.

0

Comme le nombre de fautes commises par les Raiders en première période face aux Roosters. Non ce n’est pas une faute de frappe, aucune perte de balle pour Canberra dans le premier acte. Ajoutons à cela plusieurs pénalités offertes par leur adversaire et la Green Machine, un peu enrayée ces derniers temps, menait 10-0. Ils se feront rattraper mais pas dépasser cette fois ci et remporteront une victoire pour l’honneur.

3

Comme le nombre d’essais de Corey Oates, l’ailier des Broncos, grand artisan de la victoire face aux Rabbitohs. Deux dans les premières minutes et le dernier pour lancer le run de fin de match de son équipe. L’ailier aux envies de seconde ligne est en fin de contrat, qui en veut ?

4

Comme le nombre de points séparant la première place de la 8ème qualificative. 3 équipes à 32pts, 4 à 30pts et 2 à 28, c’est du jamais vu, ça n’a jamais été aussi serré. Les Tigers 9ème ont une infime chance de se qualifier en gagnant leurs deux matchs et espérant que Broncos ou Warriors n’en remportent aucun, et que les écarts de points soient conséquents. Un stage à Lourdes ne serait pas de trop. Quant à la première place et le Top 4, wait and see…

5

Comme le nombre d’essais de la famille Trbojevic contre les Titans. Insuffisants puisque la défense de Manly s’est faite déborder à 7 reprises. Ajoutons 41 placages réussis sur 41 et 168m pour Jake et 207m, 2 passes décisives et 13 placages brisés pour Tom, mais comment font-ils pour ne pas gagner plus avec des joueurs pareils ? Vous avez deux heures.

9

Comme le nombre de fautes de Ben Hunt, lors de la victoire, heureusement, face aux Tigers. Le Ben de la finale 2015 était de retour. Privé de son compère Gareth Widdop à la charnière (blessé), Ben était tout tourneboulé, 4 placages manqués, 3 fautes de mains, 2 pénalités, 1 expulsion temporaire et sa signature, le fameux en-avant sur coup d’envoi. C’est dur. Brett Kimmorley a dit à la télévision australienne :

Si j’étais coach, je ne lui laisserais plus jamais réceptionner un coup d’envoi.

Attention aux matchs à enjeu lors de ces play-offs. N’hésitez pas à relire la story de Ben Hunt ici.

99

Comme le nombre d’expulsions temporaires sifflées cette année, record absolu. La saison dernière par exemple, il n’y en avait eu que 43. Il est vrai que la tendance à la faute volontaire pour ralentir le jeu ou stopper une action dangereuse est en progression. Brad Fittler a même été plus loin.

Arrêtez de prévenir les capitaines, si c’est une faute d’antijeu intentionnelle, sortez le carton direct !

Julien Castagnet