Salford fait le bilan depuis le départ de Koukash

Depuis le départ de son emblématique président le docteur Marwan Koukash, Salford ne va pas vraiment mieux. Pire, la situation semble se tendre.

Après une transition rapide qui n’a pas laissé beaucoup de temps au nouveau bureau directeur, Salford semble en mauvaise position tant au niveau sportif que financier. Une situation que déplore le nouveau président qui essaye de relancer la machine. Dans un communiqué publié ce mardi, Salford explique sa situation actuelle avec une baisse conséquente de la fréquentation au stade et une baisse du nombre d’abonnements lié à l’incertitude qui régnait après la vente. Au niveau sportif, la situation n’est guère mieux puisqu’avec un budget limité pour constituer l’effectif, celui-ci semble en souffrance depuis plusieurs semaines.

Malgré tout, Marwan Koukash a décidé de faire un dernier cadeau à son ancien club en annulant la dette restante qui lui était due lors de la vente. Un soulagement pour le club qui cherche des solutions pour renflouer es caisses. Aussi il a été décidé de mener une action d’ampleur avec la commercialisation d’abonnements à mi-saison afin de relancer la machine. Avec cette action, le board veut donc améliorer le volet financier mais également celui du support du club en augmentant sa base de fans. Une action qui si elle était réussie, rendrait également la tâche un peu plus facile aux joueurs dans leur lutte pour accrocher le Top 8. Les Red Devils restent sur 4 défaites de suite dont une élimination en Cup face à Leigh (Championship) et semble perdre le fil semaine après semaine. Autre plan évoqué la possibilité d’impliquer Les fans les plus fidèles par un programme de socios afin de donner un élan supplémentaire au projet.

Avec la possible refondation de la Super League, cette saison s’annonce charnière pour un club qui n’arrive pas à décoller. La mobilisation devra être totale sous peine d’aller vers de sérieuses désillusions. Une (dernière) chance de démontrer que le club est à sa place en Super League.

Grégory Caffort