Quentin Nicol : « Le niveau de l’Elite 2 est plus élevé cette saison »

Alors que son équipe a remporté le derby de l’Aude face à Villeneuve-Minervois, nous avons rencontré Quentin Nicol, qui revient sur la belle performance du week-end et sur le début de saison de Villegailhenc. 

Quentin, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Quentin Nicol, j’ai 27 ans et je suis papa depuis peu. J’ai été formé à Carcassonne. Je suis maintenant le capitaine du VARL pour la quatrième année.

Malgré les nombreux absents, une victoire ce week-end, quel regard portes-tu sur votre performance ?

La victoire de ce week-end nous fait du bien au niveau du classement. La performance n’était pas au rendez-vous, on a eu du mal à poser notre jeu. C’est souvent le cas face à Villeneuve. Nous prenons trop de pénalités et trop de cartons (encore un carton rouge ce week-end).

Plus globalement comment juges-tu votre début de saison ?

Le début de saison était très bien avec deux victoires, dont une à Entraigues avec une prestation de qualité. Depuis le sort c’est acharné sur nous. Entre les inondations, les suspendus et les blessures. Il nous manque près de 13 joueurs. Mais on ne doit pas trouver d’excuses et continuer d’avancer. C’est dans ces moments là qu’on voit la qualité et la solidarité d’un groupe.

Est-ce que ce groupe peut conserver son titre de champion de France ?

Oui je pense qu’on peut conserver nos titres, l’année dernière on était plus bas au classement à cette période. Dès que notre système de jeu est en place on met les adversaires en difficulté, le plus difficile c’est d’être constant pendant 80 minutes. On fera les comptes à la fin.

Après ces quelques journées, comment trouves-tu le niveau du championnat par rapport à la saison dernière ?

Le championnat a un bon niveau cette année. Meilleur que l’année dernière. Sans doute dû au bon recrutement des équipes qui ont pris des joueurs en Élite 1. Cela rend le championnat plus intéressant à jouer et à regarder. On n’a pas le droit de se relâcher si on veut faire partie du wagon de tête.

Nicolas Jacquemard