Quel avenir pour le Toronto Wolfpack ?
La Super League a refusé le retour de la franchise canadienne après son forfait pour 2020. Quel avenir pour le Toronto Wolfpack ?
La nouvelle est tombée en fin de journée lundi, la Super League refuse de donner une seconde chance au Toronto Wolfpack. 9 voix contre 4, la décision est sans appel et on peut même affirmer qu’elle était prévisible. Entre la crise sanitaire qui laisse du flou sur le plan logistique pour 2021 et l’idée de devoir partager le gâteau des droits TV, déjà plus petit en 2021, à 12 au lieu de 11, a incité les clubs à voter contre la réintégration.
Game Over pour Toronto ?
Comme le rappelle Matthew Shaw, le Wolfpack n’avait pas de plan B en cas de refus de la Super League. Carlo LiVolsi était prêt à reprendre le club à David Argyle et à honorer les dettes mais la condition était d’être au départ de la super League 2021. La RFL qui a voté pour le maintien de Toronto en Super League pourrait accepter la franchise canadienne en Championship mais cela parait compliqué à plus d’un titre. D’abord parce que rien n’est prévu en ce sens mais aussi que la crise sanitaire est toujours présente et réintégré une équipe outre-Atlantique dans un championnat semi-professionnel anglais semble d’aucune logique.
Est-ce que Toronto a d’autres options ? Il y aurait bien le championnat américain qui dure en général sur quelques mois sur la première partie de chaque année mais il est encore bien loin d’être professionnel. Est-ce que l’actuelle gouvernance de Toronto est prête à se lancer dans un projet comme celui-ci ? Pas sûr. Avec le refus de la Super League de réintégrer le Toronto Wolfpack, on a peu-être tout simplement assisté à la mort d’un club.
A few questions this morning on what is next for Toronto Wolfpack. The simple answer is that there is no next step. There isn't a contingency or a 'Plan B'. The Wolfpack are no more.
— Matthew Shaw (@M_Shaw1) November 3, 2020
La mort d’un club … d’une équipe plutôt non ?
Si au lieu d’aller chercher un club de l’autre côté de l’Atlantique la SL avait favorisé l’arrivée d’un autre club Français , nous n’en serions certainement pas là. Aider la France de retrouver un bon niveau international ne peut être que bénéfique à l’Angleterre bien esseulée en Europe et qui n’est jamais parvenue à développer ce sport en Irlande, Écosse et au pays de Galles. Les bases ancestrales de ce sport en France offrent quand même des garanties