NRL 2023 : Avis de tempête en 2023 pour le Storm ?
NRL – La saison 2023 arrive comme un coup de tonnerre. Le Storm est chahuté par des départs de poids et des blessures qui continuent de s’accumuler. Mais le Storm trouve chaque année les ressources pour rester parmi les meilleurs et poursuivre son hégémonie.
Saison 2022
Le Storm est le club le plus constant de la NRL. Systématiquement présent en phases finales ces dix dernières années, il aura en outre remporté 3 titres de champions. Impressionnant donc de régularité au plus haut niveau, le club de VIctoria, emmené par leur entraîneur de toujours Craig Bellamy, aura fait le job également en 2022. Meilleure attaque de la ligue avec plus de 27 points inscrits à chaque match en moyenne, l’équipe a su composer avec des blessures qui auront pourtant chambouler les plans.
On pense à Christian Welch, qui s’est blessé lors du match d’ouverture et qui n’aura pas joué de la saison ou à Ryan Papenhuyzen, qui n’aura quant à lui pris part qu’à une petite moitié des rencontres l’an dernier (ou encore à Reimis Smith, qui n’aura joué que 9 petits matches). Côté satisfactions, Munster, Hughes et Grant auront été impressionnants tout au long de la saison et Nick Meaney, qui aura voyagé un peu partout dans les lignes arrières pour combler les trous, a montré qu’il était au niveau Storm.
Note : 3/5
Recrutement
▲Départs principaux : Felise Kaufusi, Jesse Bromwich, Kenny Bromwich (Dolphins), Brandon Smith (Sydney), Young Tonumaipea, Cooper Johns (libres)
▼Arrivée principale : Tariq Sims (St Geo Illa), Joe Chan (Catalans), Eliesa Katoa, Aaron Pene (Warriors)
C’est un peu plus de 800 matches d’expérience cumulée qui s’envolent cette année côté Storm. Kaufusi, Smith et les frères Bromwich s’en vont du club avec lequel ils avaient jusqu’alors tout connu. Ces joueurs, titulaires indiscutables, seront remplacés par des jeunes du cru ou des recrues, à l’instar de Joe Chan, que la France connaît bien. L’expérimenté Tariq Sims viendra également apporté à un groupe qui se rajeuni. La stabilité et la continuité sont des recettes structurelles du Storm. À l’instar du mentor Bellamy, présent au club depuis près de 20 ans, Melbourne est rarement très actif côté recrutement. En même temps, pourquoi l’être lorsque les résultats sont aussi probants.
Note : 2/5
Talent
Au complet, l’équipe est tout simplement impressionnante. Entre Harry Grant, Jarhome Hughes ou encore Cameron Munster (pour ne citer qu’eux), le Storm possède dans ses rangs les meilleurs joueurs (ou peu s’en faut) à l’heure actuelle. Papenhuyzen, qui reprendra en cours de saison, a montré qu’il avait de quoi terrifier n’importe quelle équipe, au même titre que le bulldozer Asofa-Solomona ou le surpuissant Justin Olam. Meaney s’installe comme couteau suisse de luxe et des jeunes arrivent pour challenger l’ordre établi. Jack Howarth, récemment sélectionné avec les U19 Maroons ou encore Tyran Wishart ou bien Eliesa Katoa sont autant de jeunes talents que l’on a hâte de voir s’exprimer dans l’incubateur Bellamy.
Note : 4,5/5
Coach
L’exigence, la rigueur et plus globalement l’éthique de travail sont des valeurs qui semblent traverser les années au Storm. Bellamy est ainsi l’instigateur d’une dynamique de succès depuis son arrivée au Storm il y a près de 20 ans. En excluant les titres retirés au Storm (2007 et 2009), Bellamy, à la tête du Storm, a gagné 3 titres (2012, 2017 et 2020). Le Storm aura également été vainqueur de la phase régulière 5 fois et participé à 4 finales.
Seule ombre au tableau, 2007, 2009 et 2010 où le club de Victoria s’est vu sanctionné lourdement pour manquements aux règles du Salary Cap. On notera au passage qu’hormis 2010 (où Melbourne ne pouvait marquer aucun point), le Storm aura systématiquement pris par aux phases finales de NRL depuis l’arrivée de « Bellyache ». Craig Bellamy fait indubitablement partie de l’ADN du Storm et il est indissociable du succès de la franchise à travers les années. Le GOAT ?
Note : 5/5
Bilan 14,5/20
Au complet, entraînés par sinon le meilleur, un des tous meilleurs entraîneurs de la NRL, le Storm est armé pour battre n’importe qui et de prétendre une nouvelle fois au titre. Pour peu que les blessures laissent tranquille le groupe et que les jeunes poussent tirent leur épingle du jeu et le Storm continuera de régner sans partage. Tout comme cela a pu être le cas aux ceux de Billy Slater et Cameron Smith, on sera tout de même curieux de voir comment Melbourne va rebondir après les départs de cette année.