Mourad Kriouache : « Un grand regret de quitter mon club de coeur »
Alors qu’il quitte le Toulouse Olympique, son club formateur, nous avons rencontré Mourad Kriouache qui revient sur les raisons de son départ et sur les bons moments passés au TO.
Mourad, tu ne continues pas avec le TO en 2019, peux-tu nous expliquer pourquoi ?
C’est avec un grand regret que je quitte mon club de cœur, où j’ai débuté mon aventure autour du rugby à l’âge de quatre ans. Nous n’avons pas pu trouver un accord pour continuer en 2019 malgré une bonne saison effectuée. J’étais prêt physiquement et mentalement autour d’un groupe soudé avec le coach. Mon aventure au TO que je quitte avec regret restera gravée dans mon cœur à jamais. Mais il y a de bons souvenirs : cela m’a permis de faire de belles rencontres sportives, pour moi le TO c’est une histoire de famille car j’habite à 50 mètres du stade, mes frères et mes cousins ont aussi été formés au club, c’est avec fierté que j’ai toujours porté les couleurs de Toulouse.
Cela a été très difficile à digérer car mon environnement familial et sportif ne sont toujours pas remis de cette décision, c’est dommage que le club n’ait pas pu répondre à mes attentes pour la saison 2019 qui n’étaient pas du tout excessives au vu du parcours du club en Championship et de mon histoire avec le club.
Quels bilans collectif et personnel fais-tu de cette saison 2018 ?
Le bilan pour cette saison aurait pu être parfait si on avait décroché le ticket pour la Super League. L’équipe est consciente des erreurs effectuées et de ce qu’il reste à faire pour passer ce palier et j’espère qu’ils vont réussir ce que tout le monde attend : avoir 2 équipe françaises en SL, ça récompenserait toutes les personnes qui sont passées par ce club, tout le travail effectué dans les bureaux et tous les supporteurs qui viennent assister aux matchs. Le groupe était très soudé, comme une famille, et c’était sa plus grande force. Tous ces départs, c’est un peu dommage…
Plus globalement, que vas-tu retenir de tes années au Toulouse Olympique ?
C’est dur à décrire car j’y suis depuis que j’ai 4 ans. Je pense à quand j’étais petit, j’assistais à tous les entraînements et tous les matchs en tant que ramasseur de balles, en espérant un jour porter les couleurs de l’équipe première. Ensuite l’école de rugby avec mes frères, Kevin Larroyer et d’autres joueurs. La première fois que mon grand frère Hosni a porté les couleurs de l’équipe première, c’était une fierté pour toute la famille et aussi la première fois qu’on a remporté la Coupe de France et fait le doublé historique. Malheureusement ce n’était pas la fin que j’espérais.
Tu cherches un club pour 2019, quel championnat vises-tu ?
Toulouse m’a annoncé très tard la mauvaise nouvelle donc c’est dur pour moi aujourd’hui de trouver un club mais je suis motivé et déterminé à continuer ma passion, tant que je peux encore jouer et que mes parents et ma famille peuvent encore venir me voir sur les terrains.