Mireille Durand : « J’ai toujours été passionnée de rugby à XIII »
Nous avons rencontré Mireille Durand, vice-présidente de Réalmont, qui revient sur son nouveau rôle et nous parle de la vie de son club.
Bonjour Mireille, peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Mireille Durand, j’ai 49 ans, 3 enfants et je suis infirmière.
Comment t’es venue la passion du XIII ?
J’ai commencé à jouer en 1989 en équipe féminine à Réalmont XIII pendant 3 ans. J’ai dû arrêter car j’attendais mon fils. J’ai toujours été passionnée de rugby à XIII. C’est de famille en effet j’ai beaucoup de joueurs de XIII autour de moi. Notamment Maxime Puech (mon neveu qui joue au TO), Baptiste Insa (mon neveu qui joue à ARL XIII), Emilien Gaillac (mon cousin qui joue à Réalmont), Dorian Pauzies (mon fils qui a joué des années à Réalmont aussi) et Thea Charles (ma fille qui joue à Réalmont depuis 4 ans).
Tu as arrêté de manager les filles, pourquoi ce choix ?
Cette année je suis vice-présidente du club de Réalmont donc j’ai passé la main à deux mamans qui ont pris leur rôle de manager des filles à coeur. J’ai quand même toujours un oeil sur mes féminines qui sont une grande fierté pour moi. Nous avons fait 2 finales en 2 ans pour les cadettes et une demi-finale pour les seniors. Mon poste actuel me prend beaucoup de temps donc j’ai préféré mettre des personnes qui s’occupent à 100% de l’équipe féminine.
Quelles sont tes nouvelles missions au sein du club ?
Mes nouvelles missions étant de reconstruire une école de rugby. C’est la base de tout club. Il faut redynamiser le club avec différentes missions (sponsoring, festivités, événementiel, bénévoles…). Avec François Saisset qui est le président nous désirons faire partie intégrante du village avec les différentes associations et commerçants ( travailler en commun).
Combien de temps cela te prend durant la semaine ?
Ces différentes missions me prennent beaucoup de temps, environ 25h par semaine, mais toujours avec un grand plaisir.
Quel est ton rêve comme dirigeante/bénévole à XIII ?
Mon rêve en tant que dirigeante cette année est bien sûr de remporter de belles finales car nous avons de belles équipes et de bons staffs pour y arriver.
Qu’est-ce qui est le plus dur à gérer dans la vie d’un club de DN ?
Ce qui est le plus difficile je dirai c’est de contenter tout le monde car nous ne voulons pas faire de différence aux niveaux des équipes. Nous avons commencé l’année avec un pack vestimentaire complet pour tout le monde, du plus petit joueur au plus grand. Nous sommes un petit club qui vit grâce à nos sponsors, nos joueurs et nos bénévoles dans une belle ambiance. C’est cela le plus important à mes yeux !
Dimitri Falatko