Magalie Domart, présidente de la Commission de l’arbitrage, démissionne
Magalie Domart, membre récemment élue au Comité Directeur et présidente de la commission de l’arbitrage, a présenté sa lettre de démission à la Fédération Française de Rugby à XIII.
Dans une lettre adressée aux instances, Magalie Domart explique les raisons qui l’ont poussées à abandonner son rôle à la FFR XIII :
Je viens par la présente vous présenter ce jour ma démission de mes fonctions au comité directeur, ce choix est poussé par deux facteurs.
Le premier facteur est simple, je ne souhaite pas devenir une personne qui se regarde le matin en ayant peur de ce qu’elle devrait voir dans son reflet. Effectivement, lors de notre entretien en visio-conférence, vous m’avez fait remarqué que j’étais trop proche des arbitres au travers de mon ancienne fonction de déléguée, et ma fonction de soutien dans la création de l’école d’arbitrage en PACA. Mais je souhaite vous dire que c’est par cette proximité que je pensais pouvoir faire valoir la parole des arbitres lors des réunions. Durant deux ans, ma fille a été arbitre en PACA, ses maillots d’arbitrages ne lui ont pas été fournis par la fédération mais par d’anciens arbitres, pour ce qui est du short, je l’ai acheté à décathlon. Ses maillots ont été transmis en début de saison, à un jeune arbitre PACA pour qu’il puisse officier. Donc ces problématiques, existent, depuis quelques temps d’ailleurs, mais comme il n’y avait personne au CODIR ( Comité directeur) pour les remonter, rien n’avait été fait.
Le deuxième facteur est mon humanité, je suis entrée au CODIR pour apporter mon soutien à ce sport que j’aime tant, le Rugby à XIII. Au sein de ce sport j’ai découvert des hommes et des femmes remarquables, passionnés, qui n’hésitent pas à sacrifier leur temps pour leur passion. J’aime à croire que l’on peut avoir des façons d’agir divergentes, mais le principal reste notre sport.
Alors oui, j’ai écrit dans mon mail aux arbitres que quelque soit leur décision je les soutiendrai, je comprends que ces mots ne soient pas adaptés à ma fonction, mais pour moi, c’était évident.
Je suis venue pour aider le XIII à avancer avec mes propositions et ma vision, mais humainement je ne veux pas choisir entre ce que je pense être juste et ce que je dois dire ou faire.