Les Broncos ne veulent pas bouger
La frontière de l’état étant fermée, les clubs du Queensland pourraient être obligés de partir en Nouvelles-Galles du sud pour relancer la saison NRL. Et cette idée n’enchante pas les Brisbane Broncos.
Pour le moment, la très décriée première ministre du Queensland Annastacia Palaszczuk n’a annoncé aucune mesure de réouverture de la frontière. Si ça ne bouge pas d’ici au début du mois de mai, les Brisbane Broncos devront sûrement établir un camp de base et jouer leurs matchs près de Sydney.
Et les Brisbane Broncos ont fait part de leur opposition à cette idée. Le club de Red Hill pourrait envisager de venir en NSW à la seule condition d’être le plus proche possible de la frontière du Queensland. Les villes de Kingscliff et Tweed Heads, situées à un peu plus d’1 heure de route de Brisbane, ont été évoquées pour accueillir Darius Boyd et ses coéquipiers à partir du 4 mai. Les Broncos veulent rester le plus près possible de chez eux afin de faciliter la transition en cas d’ouverture ultérieure de la frontière.
Et dans cette affaire, les Broncos ont un soutien de poids. Le président de l’ARLC Peter V’landys a mis la pression au gouvernement du Queensland pour assouplir la fermeture de la frontière, dans des propos rapportés par Fox Sports :
Je suis confiant et j’espère qu’on n’aura pas à déplacer les équipes du Queensland. Nous avons encore du temps pour trouver une solution. On a un grand puzzle à assembler et c’est pour ça que nous avons besoin de 6 semaines pour nous organiser.
On ne jouera pas demain, mais à la fin du mois de mai. Et si le taux d’infections se stabilise, ça nous laisse du temps pour faire revenir les équipes sur le terrain.
Et les autres clubs dans tout ça ? Les Gold Coast Titans se sont déjà déclarés prêts à venir à Sydney s’il le faut. Quand aux North Queensland Cowboys, l’entraîneur Paul Green a admis « ne pas avoir échangé » sur le sujet avec ses joueurs…