L’arbitrage en NRL : des changements en perspective ?
Fraîchement installé dans son fauteuil de président de l’ARLC, Peter V’landys est récemment sorti du bois en évoquant sans détours les problèmes d’arbitrage en NRL.
À peine intronisé que le nouvel homme fort du rugby à 13 australien semble décidé à mettre les pieds dans le plat. En conclusion de la réunion de l’ARLC à Perth, Peter V’landys déclarait que le plus gros problème de la NRL était les arbitres. Problème qu’il conviendra de régler avant le début du prochain exercice :
Pour être franc, nous devons nous améliorer concernant l’arbitrage. C’est le plus gros problème que nous rencontrons à l’heure actuelle. S’il y a bien une chose que j’ai appris en étant issu de l’industrie des courses de chevaux, c’est que fans comme parieurs n’aiment pas se sentir floués. L’année a été plutôt bonne pour le rugby à 13 en Australie. La seule chose qui n’a pas été à la hauteur cette saison fut une partie des décisions que le corps arbitral a pu prendre. Une fois que l’on a dit cela, les arbitres et chacun de nous ferons des erreurs. Tout ce que nous avons à faire, en tant qu’administrateurs, c’est de limiter autant que faire ce peut ces erreurs. Tout en sachant que nous ne pourrons jamais les éradiquer complètement.
Ces derniers temps, la pression sur les arbitres est énorme et je ne les envie pas. Notre boulot consiste à les aider à progresser.
Un rapport global, incluant les arbitres et les différents systèmes judiciaires de la NRL devrait ainsi déboucher sur des changements d’ici les prochains mois. C’est en tout cas ce que Peter V’landys a indiqué. Enfin, la commission devrait également se pencher sur de nouvelles règles liées notamment au point en or, à l’exclusion temporaire de 5 minutes ou encore au nombre d’arbitres de champ durant les matchs.
En définitive, sujet épineux que celui de l’arbitrage. L’interprétation étant source de subjectivité et donc d’erreur, il semble délicat de trouver une solution miracle, consensuelle et équitable à toutes les situations litigieuses. Le fait de vouloir statuer et cadrer ce qui peut l’être, au delà des beaux discours, est malgré tout intéressant voire nécessaire. À voir dans les faits ce que cela peut (va ?) donner.
Guillaume Bergerat
Quels sont-ils ?