Kane Bentley, le papa du Toulouse Olympique Elite
Nous avons rencontré Kane Bentley, international écossais lors de la dernière Coupe du monde, qui revient sur le début de saison du Toulouse Olympique Elite.
Kane, peux-tu te présenter en quelques mots ?
J’ai 30 ans, j’ai commencé le rugby à 8 ans à La Réole et je joue au Toulouse Olympique Elite. Avec mon frère, Andrew, nous nous sommes presque toujours suivi pour jouer ensemble. J’ai joué 16 fois avec l’équipe de France et j’ai participé à la dernière Coupe du monde avec l’Ecosse.
Comment juges-tu le début de saison de l’équipe ?
Je pense que notre début de saison est très intéressant, il y a beaucoup de positif. De nombreuses personnes nous ont pris de haut à cause de la saison dernière et car nous sommes une équipe jeune. Nous avons été sérieux à l’entrainement, nous avons bien travaillé et c’est à cela que nous devons nos bons résultats. Après nous ne sommes pas champions du monde, il faut continuer comme cela si on veut faire quelque chose de bien !
Un déplacement à Saint-Estève ce week-end, quel sera la clé du match ?
La clé sera notre attitude sur le terrain, si nous continuons à être bien concentré et avec la même envie que les premiers matchs, nous pouvons faire un résultat.
Quels sont les objectifs pour la suite de la saison ?
Mon objectif est de disputer les phases finales avec ce jeune groupe, j’ai envie de les tirer vers le haut pour les emmener le plus loin possible. Comme l’entraineur nous l’a dit, il faut vraiment que l’on prenne match après match pour essayer de faire une bonne saison.
Tu as un rôle d’encadrement auprès des jeunes de l’équipe d’Elite 1, est-ce que c’est quelque chose qui te plaît ?
Cela me plaît beaucoup car j’ai plus de responsabilités, j’essaye de montrer l’exemple à chaque match. Avec d’autres anciens comme Aaron Wood, nous sommes un peu les papas de l’équipe et nous essayons de tirer ces jeunes vers le haut.
Globalement, comment juges-tu le niveau de l’Elite 1 cette année par rapport aux années précédentes ?
Cela a beaucoup changé par rapport au temps où il y avait encore les Dragons et le TO dans le championnat Elite 1. Je ne parle pas forcément du niveau mais plutôt de ce que l’Elite représente. A l’époque c’était vraiment l’élite de France car il n’y avait pas d’équipes en Super League ou Championship. Le championnat reste intéressant mais il était plus dur avant selon moi. Ce serait bien un jour de retrouver toutes les meilleurs équipes de France dans le championnat Elite.
Pour finir un mot sur la Coupe du monde que tu as disputé avec l’Ecosse, que retiens-tu de la compétition ?
Très bon souvenir avec mon frère Andrew ! Nous avons failli nous qualifier pour les quarts de finale mais malgré l’élimination je retiens que du positif de cette Coupe du monde avec l’Ecosse.