
Julie Yesa : « Reconstruire le club, redevenir compétitives et les meilleures »
Julie Yesa, pilier de Toulouse Ovalie XIII, revient sur la défaite en demi-finale face aux Déesses Catalanes et fait un bilan de la saison.
Julie, peux-tu te présenter ?
Julie Yesa, j’ai 23 ans. Je suis étudiante en master STAPS. Je joue à Toulouse Ovalie depuis 5 ans, et avant 5 ans à Ayguesvives XIII.
Une défaite contre les Déesses, comment expliques-tu ce résultat ?
Nous sommes un club en pleine reconstruction, avec un nouveau staff et de nouvelles joueuses. Nous avons fait la saison avec un effectif réduit, en jouant peu de rencontres à 13. Les Déesses Catalanes ont une très belle équipe cette année et ont su profiter de nos erreurs pour scorer.
Quel bilan fais-tu de la saison à titre individuel et collectivement ?
Concilier la vie d’étudiante avec les cours, les stages professionnels ainsi que les entraînements, les matchs et la vie privée a été un vrai challenge pour moi cette année. On a accueilli un nouveau staff, compétent et impliqué au club ainsi que de nouvelles joueuses désireuses d’apprendre, ce qui nous a permis de créer un nouveau groupe et de rien lâcher face aux difficultés rencontrées dues au manque d’effectif.
Tu n’as pas été prise au dernier match de l’équipe de France contre les Anglaises, est-ce une déception et que dois-tu travailler pour y retourner ?
Être en Équipe de France est un rêve pour moi depuis que j’ai vu mon frère Valentin porter ce maillot. Je me donne les moyens d’y arriver en travaillant mes points faibles sur les conseils du staff de l’équipe de France.
Quelles sont tes ambitions pour les saisons à venir ?
Reconstruire le club, redevenir compétitives et les meilleures.