Jessika Guehaseim : « Cette année, on veut jouer à XIII »
Nous avons rencontré Jessika Guehaseim, pilier du XIII Provençal – Caumont, qui évoque la nouvelle formule pour le championnat féminin mais aussi la Coupe du monde qui se profile dans deux ans.
Jessika, comment vois-tu cette nouvelle saison avec cette nouvelle formule ?
Je trouve que la nouvelle formule de championnat est vraiment pas mal, elle permet de faire quelques matchs avant le début du « réel » championnat en janvier.
Par contre pour les équipes qui sont dans l’entre deux – soit niveau effectif pour jouer à XIII soit à la vue du niveau général de l’équipe – c’est un peu plus compliqué. Si ça se passe bien dans les phases de poules, elles vont se retrouver face à des équipes dures et complètes, si par contre elles se retrouvent en deuxième division, elles vont survoler leur championnat et donc, par conséquent, ne pas forcément progresser.
Quels sont les objectifs de l’équipe cette année ?
Cette année, on veut jouer à XIII et dans le meilleur championnat français. On a d’excellentes joueuses et on a fait quelques recrutements prometteurs. C’est l’entente sur le terrain et l’envie qui feront la différence.
Penses-tu que l’image du XIII féminin a évolué ces 3 dernières années ?
Il est clair que l’image du XIII féminin a évolué, on nous prend de plus en plus au sérieux. Pour preuve, la finale du championnat 2019 a été disputée à Brutus, en ouverture des hommes,
L’EDF dispute également de plus en plus de match sur la scène internationale, ce sont des petits pas qui vont nous permettre de nous affirmer et de pérenniser le XIII féminin.
Quel faut-il faire pour avoir un championnat féminin fort ?
Pour avoir un championnat féminin fort, selon moi, il ne faut fermer l’EDF à aucune fille, qu’elles viennent du XIII ou du IX comme c’est le cas pour cette nouvelle saison.
Ce sont ces objectifs – l’EDF, les sélections – qui donnent envie de se dépasser et qui motivent.
La Coupe du monde 2021 arrive à grand pas, comment sens-tu le groupe France à 2 ans du mondial ?
Le groupe se forme, les ententes se font et les affinités se créent. Il est important que l’on se voit de plus en plus en stage pour mettre en place des automatismes de jeu. À deux ans du mondial, il y a encore beaucoup de travail à faire, mais Joris Canton veut vraiment porter cette équipe au plus haut et toutes les filles ont vraiment envie de faire une belle prestation et de surprendre.