Johnathon Ford : « Je ne pense pas encore au Middle 8 »
L’équipe de Treize Mondial a eu l’occasion de s’entretenir avec Johnathon Ford, demi d’ouverture du Toulouse Olympique. Fin de saison régulière avec Toulouse, souvenirs passés et expérience internationale avec les Îles Cook, il nous dis tout !
Johnathon pouvez-vous vous présentez en quelques mots?
Je m’appelle Johnathon Ford, je suis né et j’ai grandi en Australie, à Newcastle et je joue aujourd’hui pour le Toulouse Olympique. Avant ça, j’ai été formé aux Newcastle Knights.
Vous êtes à Toulouse depuis 7 ans, quels sont vos plus beaux souvenirs ici ?
La naissance de mon enfant en France. Côté sportif, gagner le doublé était quelque chose de beau et un grand accomplissement pour le club en général. Chaque jour m’apporte quelque chose de spécial ici.
Votre prochain match aura lieu samedi contre les Dewsbury Rams et il sera très important. Quelles seront les clés pour gagner ce match avec un gros score?
Nous devrons avant tout nous occuper de ce que nous avons à faire. Que chacun se souvienne de son rôle et fasse le job et ça nous rendra les choses moins compliquées. Restons dans ce que nous savons faire et faisons le mieux possible.
Jouer le Middle 8 est une grosse opportunité pour le club. Est-ce que les joueurs sont prêts pour ça ?
Je ne pense pas encore réellement au Middle 8. Je suis juste concentré sur ce match et c’est pour moi plus important que de me projeter plus loin. Nous avons encore une chose à faire avant de nous qualifier, nous n’y sommes pas encore. On doit d’abord finir le travail puis on pensera au Middle 8.
Est ce un rêve de jouer en Super League pour le Toulouse Olympique ?
Oui vraiment. Je pense que tout le monde au club a le même but et le même rêve, alors j’espère qu’en continuant à travailler dur on finira par mettre tout ça en place. En tout cas, j’apprécie beaucoup cette aventure.
Vous avez joué au rugby en Championship et en Australie. Quelles sont les principales différences entre le rugby joué dans l’hémisphère nord et l’hémisphère sud ?
En Championship je dirais qu’il y a un peu plus de pluie par rapport à l’Australie ! (rires). Plus sérieusement, je ne sais pas trop. Tous les matchs et toutes les compétitions sont différentes et c’est compliqué pour moi de les détailler.
Vous avez joué la Coupe Du monde en 2013 avec les Îles Cook. Que retenez-vous de cette compétition ?
J’en retiendrai surtout que j’ai gagné en confiance. La confiance est importante quand on joue contre des équipes et des joueurs aussi forts que ceux rencontrés dans la compétition. J’ai aussi joué avec des grands joueurs d’expérience et ils m’ont aidé à gagner en confiance et à comprendre mon jeu, ça m’a rendu meilleur… J’en retiens la confiance et la fierté d’avoir représenté les Îles Cook, qui font partie intégrante de mon héritage. C’était une grande fierté pour ma famille.
Idriss Ahamada