Esteban Raña : « Personne n’a compris pourquoi l’arbitre a arrêté le match »
Alors que le match de son équipe face à Entraigues en Coupe de France a été arrêté à la 60ème minute, nous avons rencontré Esteban Raña, demi de Paris, qui revient sur la rencontre.
Esteban, match arrêté à la 60ème minute, peux-tu nous expliquer ce qu’il s’est passé ?
Personne n’a compris que ce soit d’un côté comme de l’autre. Sur le terrain aucune bagarre, pas de mauvais gestes, simplement un match de rugby. Après peut-être que le public et les staffs respectifs réclamaient des fautes oubliées ou des en-avants non sifflés comme chaque week-end, rien d’anormal. L’arbitre en a sûrement eu marre de se faire reprendre et a décidé de stopper le match, c’est dommage c’était une belle partie. Après on regrette qu’aucun arbitre du reste de la France ne vienne arbitrer à Paris. Il n’y a qu’un arbitre en Île de France, c’est très compliqué.
8-14 avant l’arrêt, un bon résultat face à une équipe d’Elite 2, qu’as-tu pensé de la performance de ton équipe ?
On était dans le match même si on perd Maxes Annette sur la première action, qui a dû nécessiter l’intervention des pompiers et donc un retour aux vestiaires pendant 20 minutes. À la reprise, on prend un essai d’entrée, on a eu du mal à se remettre. Peu après, les avants ont réussi à mettre à mal cette équipe d’Entraîgues pour revenir à égalité. Mais des fautes bêtes nous on fait subir la domination d’une équipe d’Elite 2. On aurait pu les embêter mais peut-être qu’on aurait craqué vers la fin.
C’est encourageant pour la suite, on imagine que l’équipe sera ambitieuse en DN1 ?
Encourageant oui ça l’est. En revanche la saison va être longue. On est 3 clubs pour faire une équipe c’est très difficile. On ne s’entraîne jamais ensemble, on essaye de faire un entraînement en commun un dimanche par mois. Les déplacements coûtent très cher et les sacrifices à faire sont nombreux. Je salue le travail de l’ensemble des bénévoles qui nous mettent dans les meilleures conditions pour qu’on puisse exercer le sport qu’on aime tant.