Clint Greenshields : « J’attends un coup de téléphone pour revenir »
Nous avons rencontré Clint Greenshields qui nous parle du rugby international, de la NRL et des Dragons bien évidemment. Retour en vue ?
Clint, que fais-tu actuellement ?
Je viens d’obtenir mon diplôme en science du sport et je possède ma propre salle de sport. Je travaille principalement avec des gens qui souffrent du dos.
Les Tonga ont battu l’Australie pour la première fois il y a quelques mois, qu’est-ce que cela t’inspire ?
L’Australie a été la force dominante pendant des années. C’est agréable de voir les Tonga jouer si bien, ils vont entraîner de nombreux jeunes Tongiens derrière eux.
La NRL vient de démarrer, quelle équipe est favorite ?
Les Roosters sont toujours les favoris quand Trent Robinson est au coaching.
L’an passé a eu lieu la Coupe du monde rugby à 9, le NRL Nines s’est tenu il n’y a pas longtemps, que penses-tu de ce format ?
Le Nines est fantastique à regarder. J’aime beaucoup cette nouvelle direction prise pour développer le rugby à XIII. Je souhaite qu’il y ait plus de compétitions de Nines partout dans le monde.
Quel est ton meilleur et ton pire souvenir avec les Dragons Catalans ?
Mes meilleurs souvenirs sont les matchs à domicile, devant un public nombreux. D’avoir joué avec Thomas Bosc et marquer cet essai après la corne conter Londres. Wembley c’était pas mal aussi. Mon pire souvenir, c’est de m’être cassé la jambe et cette très mauvaise année 2010.
James Maloney, Sam Tomkins, Sam Kasiano, Israel Folau… Que penses-tu de cette nouvelle équipe des Dragons ? Peuvent-ils remporter la Super League ?
Les Catalans ont l’équipe pour gagner la compétition. S’ils gardent les titulaires sur le terrain le plus possible, ils ont une grande chance. C’est une super équipe.
Tu as déjà évoqué le fait d’intégrer le staff des Catalans, est-ce toujours une volonté ? Que pourrais-tu apporter au club ?
Oui, j’attends un coup de téléphone pour revenir et coacher. J’ai une famille et des jeunes enfants, j’aimerais qu’ils grandissent en parlant français. Je sais aussi que je peux aider le rugby à XIII à se développer en France. Je parle toujours bien la langue et je pense que je suis un bon coach. Je suis très excité à l’idée de revenir.