Baptiste Pourchi : « Je suis reconnaissant auprès des entraîneurs parce qu’ils m’ont fait confiance »

Baptiste Pourchi, ailier ou arrière du SO Avignon, a passé un été haut en couleur avec les sélections U19 en équipe de France. Depuis le début de la saison de Super XIII, il est en forme. On a profité du weekend exempt des Bisons afin de faire un premier bilan.

Avant de parler de la saison actuelle avec le SO Avignon, il faut parler de ton été qui a été plein. Début juillet, tu étais avec l’équipe de France pour affronter l’académie anglaise avec pas mal de joueurs de Super League en face. Auteur d’un triplé, tu marques l’essai de la victoire à la dernière minute, pour gagner 37-40. Raconte-nous cette action où tu te retrouves seul sur ton aile et les dessous de cet exploit.

En effet, mon été a été riche en émotion et en expérience pour commencer cette victoire historique contre l’académie. Pour mon essai de la victoire, j’ai vu Maxime Rostang recevoir la balle, je savais qu’il allait taper au pied car on avait joué toute la saison en club ensemble. Ce coup de pied est pile dans ma course et donc j’ai juste à aplatir.

Ensuite, vous jouez la Coupe d’Europe, et vous vous loupez lors du dernier match face à l’Angleterre. Comment expliques-tu ce mauvais résultat ?

Effectivement, on perd de peu en finale contre l’Angleterre. Je pense qu’on s’est laissé porter par leur jeu et qu’on ne s’est pas exprimé comme on le voulait. On s’est restreint à un jeu qui ne nous ressemble pas et ajouté à cela beaucoup de fautes de notre part, on ne peut que perdre.

Fin septembre, tu as fait partie de la tournée en Australie, afin de vivre tout rêve d’un joueur de rugby à XIII. Comment s’est déroulée cette tournée ?

Une tournée en Australie avec un groupe génial avec 3 matchs. Le premier contre les Sydney Roosters, le deuxième contre un collège, et ces deux matchs devaient nous préparer à affronter les Schoolboys. En plus de ces 3 matchs, on a aussi visité beaucoup de clubs et d’infrastructures professionnelles et pour finir, on est allé voir la grande finale de NRL. Je pense, un des plus beaux souvenirs que j’aurai. Pour tout cela, je remercie le staff et particulièrement Florian Chautard qui est à l’origine du projet.

Vous avez donc rencontré les Schoolboys qui est la sélection la meilleure au monde. Qu’est-ce qui t’a le plus impressionné ?

Ce qui m’a le plus impressionné : déjà leur gabarit, ils sont plus costauds et plus grands comparé à nous. Puis la justesse technique et leur vitesse d’exécution. Tout va très vite.

Déjà serial marqueur l’année dernière avec Avignon, avec 10 essais en 16 matchs, cette saison, tu as débuté sur les mêmes standards, avec 5 essais en autant de matchs, dont un triplé lors du dernier. Le replacement à l’arrière est visiblement gagnant. Une préférence pour toi de jouer à ce poste ?

Oui effectivement, j’ai une préférence, car j’ai plus de ballons en main alors qu’au poste d’ailier, je ne pouvais pas m’exprimer comme je le voulais. Mais je suis aussi reconnaissant auprès des entraîneurs parce qu’ils m’ont fait confiance, car c’est un poste avec beaucoup de responsabilités et comme je suis jeune, je ne pensais pas qu’ils allaient me faire tant confiance.

Est-ce que tu as déjà eu des contacts avec des équipes anglaises pour viser le plus haut niveau ? Si oui, est-ce que ce serait ton objectif d’arriver à être professionnel ?

Alors non, je n’ai pas eu l’occasion d’être contacté par des équipes anglaises. Et mon objectif, c’est d’aller le plus loin possible et peut-être de devenir professionnel.

Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour la suite de la saison ?

Engranger des victoires avec Avignon, d’un point de vue personnel continuer à travailler et à apprendre et peut-être commencer à voir ce qui se passe ailleurs.

Treize Mondial