Amine Miloudi, à Palau pour relever un nouveau défi
Nous avons rencontré Amine Miloudi, nouveau joueur de Palau, qui revient sur son départ de Limoux, son essai à Castelford et son arrivée dans son nouveau club.
Amine, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Amine Miloudi, j’ai 22 ans. J’ai commencé le rugby à XIII à l’âge de 5 ans au XIII Catalan où j’ai fait toutes mes classes de premier pas à cadet. Ensuite, j’ai rallié L’UTC en juniors et fait quelques matchs en première, tout en étant à Carcassonne au pôle espoir puis au Creps de Toulouse en pôle France. Puis j’ai intégré les U19 des Dragons Catalans et j’ai ensuite pris la direction de l’Aude pour Limoux XIII.
Pourquoi ce départ de Limoux pour Palau ? Une volonté de ta part ?
J’ai quitté Limoux car Olivier Janzac, avec qui j’ai passé les deux meilleures années de toute ma vie, ne faisait plus partie du staff. Pour moi c’est le meilleur coach en France ! Puis avec les aller-retours entre Perpignan et Limoux c’était un peu compliqué à force.
En plus des deux titres de champion de France, que retiens-tu de ces années à Limoux ?
Je retiens que Limoux est un très bon club, avec des personnes comme le club des supporters qui sont juste très sympatiques. Egalement les présidents, les joueurs avec qui j’ai pris un grand plaisir à jouer, notamment Alexandre Bourrel, Allan Torreilles, Alexis Alberola et bien d’autres. Mais une mention particulière à LoÏc Carpène, Gérard Bassetto, Olivier Janzac et Mickaël Murcia qui travaillent dans l’ombre et qui mettent leurs familles de côté pour le rugby, encore merci à eux pour c’est deux années magnifiques.
Quels sont les objectifs avec Palau ?
J’ai vraiment envie de relever un nouveau défi avec Palau, en se qualifiant et en faisant progresser l’équipe petit à petit.
Malgré la blessure, quel bilan fais-tu de son essai à Castelford ?
En deux semaines, j’ai beaucoup appris. Je pense que j’avais vraiment quelque chose à faire à Castelford mais la blessure a tout stoppé. Comme certains qui me mettent des bâtons dans les roues pour m’empêcher de réussir par rapport à mon ancien comportement mais j’en ressortirai plus fort, je ne m’en fais pas. Les entraînements et le sérieux des jeunes m’ont impressionné, ils vivent que pour le rugby c’est fantastique !! Le temps en Angleterre est très dur, il fait très froid mais ils ne s’arrêtent jamais.
As-tu envie un jour de retenter l’aventure en Super League ?
J’ai une fille de 15 mois et une autre qui doit naître au mois de mars, je laisse mes petites grandir un peu et d’ici un ou deux ans je pense repartir. C’est un rêve d’enfant et ça me permettrait de remercier ma mère qui m’a sorti des quartiers difficiles et qui a tout fait pour que je puisse réussir, je lui dois au moins bien ça. Je ne pourrai jamais la remercier assez !
Nicolas Jacquemard
