Alice Varela : « Et comme on dit, jamais 2 sans 3 »
À l’approche du test contre Lyon-Villeurbanne, nous avons rencontré Alice Varela, capitaine de Toulouse Ovalie, qui revient sur le début de saison de son équipe et évoque le remake de la finale de 2018.
Alice, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je suis Alice Varela et j’ai 30 ans tout rond. Je travaille au siège de la banque populaire à Toulouse et je fais du rugby à XIII depuis l’âge de 16 ans. J’ai commencé dans le club de Pujols pour suivre les copines et lorsque l’équipe s’est dissoute j’ai rejoint le club de Toulouse où je vivais déjà à l’époque, c’était il y a 4 ans.
Une victoire face à Saint-Estève le week-end dernier, qu’est-ce qui a fait la différence ?
Sans hésiter, notre solidarité et notre envie. Nous avions de jeunes joueuses sur le banc, du coup, la plupart de nos avants ont fait 80 minutes sur un match avec de l’intensité, des impacts rudes et elles ont tenu jusqu’à la dernière minute, tout le monde est resté concentré jusqu’au coup de sifflet final. Je suis très fière de nous.
Plus globalement, quel regard portes-tu sur votre début de saison ?
Début de saison un peu compliqué, un championnat qui commence tard avec des matchs reportés à cause des gilets jaunes, donc un peu démotivant pour les troupes à l’arrivée de l’hiver. Le match contre Lescure en décembre en a été la preuve, c’était notre premier « gros » match de la saison et nous faisons une bonne entame de match mais nous n’avons pas su répondre comme il se doit en seconde mi-temps, ce qui nous a coûté une défaite.
Lyon-Villeurbanne ce week-end, quelles seront les clés de cette rencontre ?
Nous savons que Lyon est une très bonne équipe, il va falloir rester concentré tout le long de la rencontre et surtout toujours rester aussi solidaire en défense comme en attaque. Nous sommes en forme physiquement, je pense que ce match se jouera sur des détails, à nous de saisir les meilleures opportunités.
Quand on est double tenante du titre peut-on viser autre chose que de conserver le trophée ?
Pour moi, la meilleure récompense du travail collectif d’une année de championnat ne peut être que le titre de championne de France. Et comme on dit, jamais 2 sans 3.