Los Angeles, cité des rêves de la NRL en 2019
La direction de la NRL n’arrête pas d’innover et de vouloir conquérir de nouveaux marchés afin de démultiplier son exposition médiatique et sa puissance financière par la même occasion.
La NRL poursuit son aventure vers le Nouveau monde avec le projet, l’année prochaine, d’y jouer un match faisant office d’ouverture de la saison 2019, malgré la résistance de certaines franchises australiennes qui voient d’un mauvais oeil ces longs déplacements par-delà le Pacifique.
Mais les hautes sphères du rugby australien ne semblent pas affectées plus que ça par le manque de soutien des clubs, et travaillent activement à la réalisation d’un match historique en Californie l’année prochaine, une semaine avant le début de la Telstra Premiership.
La côte Ouest des États-Unis serait en effet la destination préférée pour ce match, avec Los Angeles et San Francisco dans la balance. Si le match était à Los Angeles, les South Sydney Rabbitohs seraient une franchise toute désignée compte tenu de la connexion de la star d’Hollywood Russell Crowe au club. Cependant, les Rabbitohs aimeraient que l’affaire soit bouclée d’ici la fin du mois car à l’heure actuelle, l’arrangement contractuel des Rabbitohs avec l’ANZ Stadium (leur stade habituel) leur permet de jouer deux matchs en délocalisé, actuellement à Perth et à Cairns.
Les Rabbitohs ont rencontré les radiodiffuseurs la semaine dernière pour entamer des négociations au sujet de ce match aux Etats-Unis, alors que les contraintes de diffusion et de coûts s’annoncent assez importantes. Par ailleurs, il se murmure que le Melbourne Storm et les Broncos de Brisbane ont été approchés pour constituer des adversaires potentiels.
Des enjeux variés pour pouvoir faire le show
D’abord le bien-être et la récupération des joueurs, déjà mis en exergue à travers les difficultés associées au test de samedi à Denver entre la Nouvelle-Zélande et l’Angleterre. Ainsi, la NRL a d’ores et déjà proposé que deux équipes se rendent aux États-Unis au moins 10 jours avant le match pour permettre aux joueurs de s’acclimater et de s’adapter au décalage horaire. C’est presque le double du temps que les joueurs passent à se préparer pour le test de Denver.
Les deux équipes voyageront sur des vols directs à destination de la ville hôte. Cela peut faire de Los Angeles la destination favorite, étant donné qu’il n’y a pas de vols directs vers San Francisco depuis toutes les grandes villes australiennes de façon régulière. La preuve, les joueurs faisant partie du voyage à Denver la semaine prochaine devront prendre des vols de correspondance. Les équipes auraient au moins 12 jours pour récupérer après le match.
On se dirige donc vers un seul match d’ouverture en Californie avant que les 14 équipes restantes entament leur saison une semaine plus tard à la maison. Cela donnerait donc deux semaines aux deux équipes pour se remettre en condition contre 3 jours pour le Denver Test… Un match en Californie signifie aussi que les joueurs n’auront à faire face à aucun changement d’altitude, contrairement à Denver, qui est à 1600 mètres d’altitude.
La température est également un gros enjeu : le Test à Denver sera joué en été et les températures devraient atteindre les 30 degrés. Jouer un match à Los Angeles à la fin février ou au début mars permettrait aux joueurs de jouer dans des conditions similaires de NRL, avec des températures de l’ordre de 15 à 20 degrés à cette période de l’année.
On le voit, les négociations s’annoncent ardues entre la NRL et les 2 heureuses élues, mais nul doute que les enjeux médiatiques et financiers devraient l’emporter.
Jérémy Planques
Non.
Le but c’est quoi au final ? Créer des équipes de RUGBY LEAGUE aux Etats Unis ???