Fabien Briche : « Plus beaucoup de clubs en Île de France »
Nous avons rencontré Fabien Briche, capitaine de Paris Chatillon Mennecy, qui revient sur le début de saison en championnat et évoque ce deuxième tour de Coupe de France face à Entraigues.
Fabien, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Fabien Briche, je joue depuis l’âge de 9 ans au rugby à XIII. J’ai commencé au club de Fleury Mérogis puis à Corbeil et maintenant à Mennecy où j’évolue en senior dans l’entente Paris Chatillon Mennecy.
Une première partie de saison réussie, que retiens-tu de vos performances ?
La première partie de saison est réussie mais il faudra continuer de s’entraîner avec rigueur car le niveau de la compétition DN1 demande plus d’efforts.
Quel sera l’objectif en DN1 ?
L’objectif pour tout joueur je pense est d’être champion de France, en tout cas on fera tout pour.
Qu’est-ce que cela signifie de jouer la Coupe de France pour toi ?
Jouer la Coupe de France donne l’occasion à des clubs évoluant en plus petites divisions de rencontrer des plus gros clubs et d’évaluer son niveau, savoir où ils en sont et ce qu’ils doivent travailler pour progresser.
Entraigues ce week-end en Coupe, avez-vous les moyens de les battre ?
Je ne sais pas ce qu’a fait Entraigues cette saison et ce qu’ils font sportivement, mais on va jouer en respectant notre adversaire c’est à dire à fond.
Le club est un peu isolé à Paris, est-ce compliqué pour son développement notamment ?
Oui le développement est compliqué en Île de France, je dirais même qu’il régresse, plus beaucoup de clubs existent encore (Paris Chatillon Mennecy, Corbeil). Pour les seniors, les déplacements coûtent cher. Les écoles de rugby, il faut innover car les jeunes se rencontrent chaque année, ils se connaissent par coeur.
Pour garder les ados (U15, U17) nous sommes obligés de les inscrire en Coupe de France pour qu’ils puissent jouer et comme ils n’ont pas beaucoup d’expérience et de temps de jeu à XIII et sur grand terrain, ils font ce qu’ils peuvent. Nous les inscrivons aussi dans des tournois organisés par certains clubs ce qui implique encore des dépenses.
Nicolas Jacquemard
