Yasmina Abdelsselem : « Affirmer la légitimité du rugby à XIII sur le sol marocain »
La présidente de la fédération marocaine, Yasmina Abdelsselem, est revenue pour nous sur les projets en cours au Maroc, nouveau membre de la RLEF.
Depuis quand la FMRL existe-t-elle ?
La Fédération Marocaine de Rugby à XIII existe depuis 2006 sous les statuts d’Association Sportive de Rugby à XIII. C’est en 1994 qu’elle prend forme sous l’appellation de Fédération Marocaine de Rugby à XIII.
Et combien de licenciés à ce jour ?
Nous avions 500 licenciés en 2020, toutes catégories confondues.
Y a-t-il un championnat local au Maroc ? Et si oui, combien d’équipes à ce jour ?
Oui bien sûr, nous avons un championnat national et un programme de développement « découverte du rugby à XIII ». Nous avons en tout 10 équipes seniors, filles et garçons dans notre championnat national.
La fédération marocaine a récemment été affiliée à la fédération internationale. Qu’est-ce que cela va apporter au rugby à XIII marocain ?
Faire partie de la RLEF était un projet, et il s’est réalisé. Avec beaucoup de travail, ça permettra de donner une autre dimension au rugby à XIII marocain, comme par exemple la MEA CUP (Coupe d’Afrique) mais aussi affirmer la légitimité de notre rugby à XIII sur le sol marocain et dans les sphères Internationales et européennes.
Quels sont les objectifs à court et moyen termes pour la sélection nationale masculine ?
Dans un premier temps, nous travaillons nos vitrines nationales. Et en même temps, nous nous concentrons sur la sélection des U17 et U19, tout comme sur l’équipe nationale senior masculine et féminine en passant par le XIII fauteuil marocain.
La Covid-19 a-t-elle eu un impact sur la pratique au Maroc ?
Comme tous les pays du monde, la Covid-19 a perturbé notre championnat 2020-2021. Nous sommes encore dans une phase de confinement. Nous nous faisons un peu de souci sur les conditions physiques de nos joueurs et joueuses.
La création d’une sélection féminine est-elle envisagée ?
Nous sommes fiers de la progression de notre section féminine, et de l’augmentation de la création de nouveaux clubs. Nous avons créé plusieurs écoles de rugby féminines, mais nous n’avons pas encore eu la possibilité de les faire jouer en raison des conditions sanitaires que nous connaissons.