Warriors vs Roosters : les 4 raisons de ne pas rater le WCC
Wigan et Sydney se disputent ce soir au DW Stadium le titre de champion du monde des clubs. Qui succèdera au Melbourne Storm ?
Deux géants en habitués
A eux deux, Wigan et Roosters cumulent 7 titres de champion du monde. Les Warriors ont participé à 7 finales et en ont remporté 4. Sydney a fait 3 finales et, statistique intéressante, a soulevé le trophée 3 fois. Ils se sont rencontrés à une seule reprise, c’était en 2014 et Sydney l’avait donc emporté en Australie sur le score large de 36-14. Habitués aux grand rendez-vous, portés par un passé blindé de titres, ce World Club Challenge est l’occasion de rajouter une ligne au palmarès de ces deux géants.
Duels à tous les étages
De nombreux duels à surveiller durant le match. Derrière tout d’abord, avec Tedesco et Hardaker depuis leurs postes d’arrière, au centre Oliver Gildart, brillant lors des matchs internationaux, aura fort à faire face à Joseph Manu. Les charnières Leuluai-Williams et Cronk-Keary seront scrutées sous tous les angles. Et enfin l’affrontement des deux packs va sans aucun doute être déterminant, notre français Romain Navarette et ses accolytes O’loughlin et Farrell entre autres, croiseront le fer avec le redoutable Boyd Cordner et l’impitoyable Jared Waerea-Hargreaves. Attention les yeux.
Un booster pour Wigan ?
Pénalisés à cause de leur salary cap et défaits lors du Round 1 à St Helens, les Warriors ont relevé la tête en disposant solidement des Leeds Rhinos au Round 2. Un début de saison mitigé, à cause aussi de nombreux changements dans l’effectif (chose pas forcément courante) et du départ de quelques cadres et de l’entraineur Shaun Wayne. C’est un défi de taille pour ces Cherry & White new look, face à cette multitude de stars australiennes, mais Wigan sait se sublimer lors des matchs couperet. Une victoire dans ce WCC les mettrait définitivement sur orbite pour la Super League.
La machine de Robinson en rodage ?
L’hiver, la pré-saison de NRL à digérer, le très long vol depuis Sydney, l’escale à Paris… Les Roosters seront-ils à 100% ? Non, évidemment non. Les hommes de Robinson auraient sans doute préféré rester bien au chaud, au cœur de l’été australien. Inévitablement, la fatigue du voyage et de la préparation, ou encore les impératifs de communication altèrent la bonne marche du groupe. Cependant, archi-professionnels, les Coqs présenteront un visage très compétitif, n’en doutons pas. Mais la peur de se blesser avant le démarrage de la saison NRL sera tous dans les esprits.
Jérémy Planques