Wakefield Trinity vs Dragons Catalans : les 5 raisons de ne pas rater le match
Ce soir, Wakefield reçoit les Dragons Catalans. Un match sans aucune espèce d’enjeu sportif, disons-le tout de suite, alors que les deux formations n’ont plus aucune chance depuis un moment d’accéder au dernier carré.
Une victoire en Super 8, enfin ?
Les Dragons la veulent. Défaits à Warrington, contre Wigan, à Castleford puis face aux Saints, on rallonge la liste d’un nom chaque week-end. Ils en ont peut-être un peu marre… Si proche et si loin, ce succès qui serait amplement mérité de par les efforts fournis pourrait bien venir de ce déplacement chez les Wildcats, un terrain qui réussit assez régulièrement aux Catalans.
Ne pas finir dernier
En effet, les fantômes de Hull FC ne sont qu’un petit point devant les Dracs. On se dit que les Airlie Birds, en totale déconfiture, mériteraient bien la dernière place. Eux qui se déplacent à St Helens ont abandonné tout espoir depuis très longtemps et leur « dynamique », en toute logique, ne devrait pas s’inverser chez le leader, à moins d’une énorme réaction d’orgueil et d’une équipe bis en face. Ainsi un succès catalan permettrait aux hommes de Steve McNamara de les doubler, avant d’aller leur rendre visite.
La belle
Les Wildcats étaient venus s’imposer de peu à Brutus 14-16 lors du Round 3. Méconnaissables en deuxième partie de saison, les Dracs étaient allés leur rendre la pareille, et même un peu plus, au Round 20, en gagnant largement 35-18 au Mobile Rocket Stadium, pourtant réputé difficilement prenable. Chaque formation est donc venue dominer l’autre dans son antre. Petit avantage à Wakefield qui reçoit pour cette « belle ».
Un dernier match en travers de toutes les gorges
C’est peu de le dire… Une parodie d’arbitrage, avérée par les déclarations du boss des « referees » Steve Ganson quelques heures après le match, a clairement coûté la victoire aux Dragons à Brutus face aux Saints. Nul doute que chaque joueur catalan a ressenti la terrible colère et l’immense déception de voir ce succès leur échapper des mains à quelques minutes de la fin. Un certain esprit de revanche va donc s’installer sur la pelouse et cela serait bien normal.
Pour les jeunes, l’opportunité d’engranger encore de l’expérience
On le dit à chaque fois, mais n’hésitons pas à le répéter encore et encore : quel régal de savoir que de jeunes français, formés en France, foulent les pelouses de Super League (et d’ailleurs), chaque week-end ou presque. On ne présente plus le rookie Goudemand, ou bien Albert et Da Costa. Ugo Perez, Thibaud Margalet et Lambert Belmas font leur retour dans le groupe, qui compte 11 frenchies sur 19. Malgré le manque d’enjeu, le futur proche se construit aussi dans ce genre de rencontre.
Jérémy Planques