Unaloto Lamelangi : « Mon corps avait de plus en plus de mal à suivre »

Alors qu’il a décidé de mettre un terme à sa carrière, nous avons rencontré Unaloto Lamelangi, pilier de Villefranche, qui nous explique son choix et revient sur sa belle carrière.

Una, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Unaloto Lamelangi, j’ai 40 ans et j’ai joué au rugby à XIII au Tonga jusqu’à 19 ans. Ensuite je suis parti en Nouvelle-Zélande où j’ai joué à Mount Albert. À 24 ans je suis venu en France à Villeneuve-sur-Lot où j’ai rejoint mon entraîneur John Auckland (entraîneur de Mount Albert). À 29 ans je suis parti à Albi, l’année suivante je suis revenu à Villeneuve. Ensuite j’ai joué 4 ans à Pia où nous avons été champions de France Elite 1. À 34 ans je suis retourné à Albi en Elite 2 où nous avons été champions puis le club est monté en Elite 1. Enfin, à 37 ans je suis arrivé à Villefranche-de-Rouergue jusqu’à mes 40 ans et j’ai gagné mon 2ème titre de champion de France Elite 2.

Pourquoi as-tu décidé de mettre un terme à ta carrière ?

J’ai décidé de mettre un terme à ma carrière, car après 25 ans à jouer au rugby, il était temps pour moi d’arrêter. En effet, l’accumulation de blessures faisait qu’il devenait de plus en plus difficile de suivre le rythme des entraînements et des matchs. Mon corps avait de plus en plus de mal à suivre, et tout cela jouait sur les performances physiques.

Que vas-tu garder de ta dernière saison à Villefranche ?

Déjà un départ émouvant sur le stade à la fin du dernier match. Je garde en mémoire un public fidèle qui m’a toujours soutenu, et un club attachant. Un club qui m’a beaucoup apporté autant les joueurs, les entraîneurs, les dirigeants et les bénévoles, merci à vous tous.

Vas-tu rester proche du rugby ? Entraîneur ?

Oui je compte continuer à aller voir des matchs. Et pourquoi pas me reconvertir en tant qu’entraîneur si l’opportunité se présente.

Quelle sont tes trois meilleurs souvenirs de rugby en France ?

1. En 2008, 1ère saison avec Albi où on a joué la finale de Coupe contre Limoux.

2. En 2013, lorsque je jouais à Pia j’avais la réputation de perdre les finales, mais j’ai insisté pour jouer celle-ci contre Saint-Estève et on a gagné !

3. À Villefranche lors de la finale de Coupe de France en 2017.

Au-delà du rugby qu’est-ce que la France t’a apporté ?

La France m’a apporté un confort de vie pour ma famille et moi, j’ai été très bien intégré.

Nicolas Jacquemard