Un week-end pas si « Magic » pour les Dragons Catalans
Les Dragons Catalans vont participer au 12ème Magic Weekend de leur histoire en Super League. Retour sur les 11 précédents matchs qui ont vu les Dragons s’incliner plus souvent que gagner.
4 victoires (2008, 2012, 2013, 2014)
La première victoire des Dragons Catalans lors d’un Magic Weekend a eu lieu en 2008 face aux London Harlequins. Que de souvenirs avec une victoire au finish amorcée par l’essai de 90 mètres de Julien Touxagas ! C’est bien simple, ceux qui se sont fait rebaptiser les Broncos sont l’équipe que les Français ont joué le plus de fois. Et les 4 victoires sont contre ce même adversaire, qui était donc la victime préférée de nos Dracs avant leur descente en Championship. Des victoires serrées pour deux d’entres elles puis plus larges au moment où Londres était en queue de peloton.
6 défaites (2007, 2009, 2010, 2011, 2016, 2017)
Bien souvent le match charnière dans une saison après la période de Pâques, le Magic n’a pas beaucoup souri aux Dragons. Lors du premier, Londres avait imposé sa loi avant de devenir l’équipe la plus battue par les Catalans. Les autres défaites ont eu lieu face à Leeds assez largement. La confrontation face à Castleford avait aussi tourné largement à l’avantage des Tigers, tandis que nous nous souvenons de la défaite à Wakefield avec la pénalité catalane loupée en face des perches puis le drop assassin de Miller de 45 mètres. Enfin l’an passé, dans le marasme de la saison c’est Huddersfield qui s’était imposé.
1 nul (2015)
Finalement les Dragons n’ont concédé qu’un match nul, mais celui-ci avait laissé un goût amer. Après avoir été menés 16-0, les Catalans étaient passés devant 16-18 avant de voir Huddersfield reprendre l’avantage pour concéder un match nul au finish.
La rencontre de cette année s’annonce comme peut-être le plus important de tous les Magic Weekend. Face à un rival direct au Top 8, les Catalans devront cracher le feu pour écarter une équipe de Salford qui ne lâchera rien. Pour espérer remonter au classement il faudra bien négocier le voyage à Newcastle.
Grégory Caffort
