Six again : les 6 chiffres marquants du Round 12 en NRL (spéciale Wayne Bennett)
Déjà 12 rounds en NRL, et déjà 800 matchs coachés en carrière par Wayne « The Sheriff » Bennett. Retour en chiffres sur son exceptionnelle carrière : 4-7-16-21-31-62.
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Comme le nombre de clubs dans lesquels il a officié. 1 petite année chez les Raiders, 20 ans et quelques titres avec les Broncos, puis 3 ans aux Dragons et 3 ans aux Knights avant son retour à la maison à Brisbane depuis 2015. Il est encore sous contrat mais son avenir est très incertain avec beaucoup de rumeurs de départ.
7
Comme le nombre de championnats qu’il a remporté. 6 avec les Broncos (92-93-97-98-2000-2006), dont deux « back to back » comme on dit en NBA. Son septième titre, il l’obtiendra avec les Dragons de St George Illawarra, finissant également 2 fois en tête du classement de la phase régulière sur ces 3 années au club. Par contre son passage chez les Knights ne fut pas aussi victorieux, mais il réussit quand même à emmener Newcastle à la porte de la finale en 2013.
16
Comme le nombre de matchs des Kangourous qu’il a coaché. Un petit remplacement de Bob Fulton en 1998 avec deux matchs et deux victoires, puis en 2004 quand le Tri Nations fut relancé. Il remporta la première édition mais en 2005, les Kangourous perdirent leur titre l’année suivante face aux Kiwis. C’était la première fois depuis 1978 que l’Australie ne remportait pas une compétition ou une série de matchs internationaux. Cette année là c’était la France qui les avait battu par deux fois à Carcassonne (13-10) et Toulouse (11-10). Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître.
21
Comme le nombre de fois où il a été sélectionneur du Queensland. 3 ans par décennie avec des fortunes diverses, on se souvient particulièrement de son coup de maître en 2001 lorsqu’il rappela Allan Langer alors en fin de carrière aux Wolves de Warrington pour jouer le match 3 décisif. Langer allant même jusqu’à s’enregistrer sous un faux nom pour prendre l’avion. Match et série remportée, bien entendu.
31
Comme le nombre d’années passées en tant que coach. Une longévité exceptionnelle tant le jeu est en perpétuelle évolution. Bennett sait s’entourer et il n’hésite pas à se séparer de joueurs ou de membres de son staff, s’il pense que c’est pour le bien de l’équipe. On se souvient notamment qu’il avait laissé partir Wally Lewis, alors superstar du jeu, pour pouvoir conserver les jeunes prometteurs dans le giron des Broncos.
62
Comme son pourcentage de victoires en carrière. Soit 496 matchs remportés, Craig Bellamy a un meilleur pourcentage mais la longévité parle pour « The Sheriff ». Bellamy devra prouver qu’il peut remporter des matchs et des titres avec d’autres organisations que le Storm, peut-être dans les traces de Wayne avec les Broncos dès l’an prochain.
Julien Castagnet