Rob Burrow : « Partager mon expérience »

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Treize mondial a eu l’honneur d’avoir une interview avec la légende du rugby à XIII anglais, Rob Burrow. Désormais retraité, l’ex-joueur des Rhinos a accepté de se confier sur sa nouvelle vie et de revenir sur ses meilleurs souvenirs de sa carrière de joueur. Ça vaut le détour !

Rob, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Rob Burrow, je suis aujourd’hui retraité après avoir joué pour les Rhinos de Leeds au cours des 17 dernières années.

Vous avez joué avec beaucoup de grands joueurs au cours de votre carrière. Qui a été votre meilleur coéquipier ?

J’ai eu la chance de jouer avec de très grands joueurs mais si je devais en choisir 2, je dirais Kevin Sinfield et Danny McGuire. Je suis sorti du système de formation en même temps qu’eux et j’ai beaucoup apprécié l’impact qu’ils ont laissé au club tout au long du parcours de notre « génération dorée ».

Qui a été votre meilleur adversaire ?

Probablement Trent Barrett (NDLR: ancien demi d’ouveture des St George Illawarra Dragons et des Wigan Warriors et aujourd’hui entraineur des Sea Eagles de Manly en NRL). J’étais encore un jeune demi la première fois que je l’ai affronté et j’ai pu ressentir la présence et l’importance qu’il avait pour son équipe. Il avait une influence sur toutes les belles choses que faisait son équipe, du début à la fin du match.

Quels ont été vos meilleurs souvenirs en tant que joueur?

La première fois que j’ai vu mon nom floqué à l’arrière du maillot des Rhinos et la grande finale de 2011, au cours de laquelle j’ai remporté le Harry Sunderland Trophy.

Vous étiez connu comme étant « le plus petit joueur de Super League ». Est-ce que votre gabarit vous a contraint à travailler plus que les autres pour devenir un « grand » joueur ?

Ma taille (1m65) n’a jamais été un problème pour moi. J’ai utilisé mon gabarit à mon avantage j’ai toujours tout donné avec les capacités que j’avais.

Pensez-vous que dans le rugby à XIII moderne, le défi physique a pris le pas sur l’évitement et le jeu de passes ?

La Super League progresse d’un point de vue physique et athlétique chaque année mais le jeu de passe progresse aussi. Aussi bien les contacts que l’intensité progressent et vont continuer à le faire.

Que pensez-vous des Dragons Catalans ? En tant que joueur anglais, que représentait pour vous les voyages à Perpignan ?

J’aime beaucoup le fait qu’il y ait une équipe en Catalogne. Personnellement, j’ai toujours aimé les voyages en France autant pour l’atmosphère là-bas que du très bon accueil des Français. J’ai toujours eu une partie de moi qui aurait aimé jouer là-bas quelques années.

Que pensez-vous de l’expansion en cours de la Super League avec Toronto, Toulouse et peut être New York ?

On doit développer notre sport et avoir des équipes comme elles, impliquées dans le développement, ne peut être que bon pour notre sport.

Après votre retraite de joueur, vous avez été nommé entraineur de l’academy des Rhinos (équipe U19). Que pensez-vous de ce nouveau rôle ?

J’aime beaucoup cette nouvelle responsabilité. J’espère avoir l’occasion de lancer la nouvelle génération dorée de joueurs et les aider à vivre les joies que j’ai eu la chance de connaître en tant que joueur.

Rob Burrow en quelques chiffres :

– 35 ans
– 493 Matchs de Super League, tous joué avec les Rhinos
– 1111 Points (198 essais, 157 coups de pied, 5 drops)
– 8 Super League (2004, 2007, 2008, 2009, 2011, 2012, 2015, 2017)
– 2 Challenge Cup (2014, 2015)
– 15 sélections et 12 essais pour l’équipe d’Angleterre
– 5 sélections et 4 essais pour l’équipe de Grande Bretagne

Idriss Ahamada