NRL, le coup de fil du patron aux capitaines
Suite aux nombreux scandales extra-sportifs de ces dernières semaines en NRL, Todd Greenberg, le boss du championnat australien, a décidé de faire appel aux capitaines et aux CEO des clubs pour les prévenir des conséquences.
Il y a toujours eu quelques mauvais garçons en NRL, mais récemment les affaires plus ou moins graves se sont multipliées. Un petit rappel, sans entrer dans les détails, sur ce qui a pu grandement mettre en colère l’homme en charge de la ligue.
Jarryd Hayne : soupçonné de viol.
Dylan Walker : accusé de violences domestiques par sa compagne.
Jack de Bellin : accusé d’agressions sexuelles.
Zane Musgrove : accusé d’attentat à la pudeur dans un hôtel.
Dylan Napa : fuite de sextape.
Tautau Moga : accusé d’agression d’un chauffeur de taxi.
Jacob Saifiti : bagarre à la sortie d’un hôtel.
Michael Chee Kam : accusé d’agression sur un chauffeur Uber.
Scott Bolton : agression d’une femme dans un bar.
Et j’en oublie…
Le message de Greenberg a donc été clair, que ce soit pour les agressions sexuelles ou des apparitions peu glorieuses sur des vidéos.
Attendez-vous à de grosses sanctions pour ces agressions, si les gens commencent à comparer nos décisions par rapport aux précédentes, ils devront revoir leur réflexion car nous allons tout remettre à plat et être beaucoup plus durs et sévères.
S’ils sont jugés coupables, ils ne joueront plus pendant très longtemps, voire plus du tout.
Quant aux vidéos, que ce soit arrivé il y a 5 minutes ou 5 ans, si l’image du jeu en pâtit, il y aura des conséquences. Ayez un peu le sens des responsabilités, ne faites pas de vidéos et ne les diffusez pas même sur des conversations que vous croyez privées parce que ça finira par sortir et au-delà du fait que celui qui diffuse est évidemment coupable, il ne faut pas chercher d’excuse à vos bêtises.
Nous avons de grands talents et de grands leaders dans chaque équipe, et j’ai besoin de leur aide.
Voilà le message assez direct que Todd Greenberg a fait passer aux leaders de chaque équipe.
Sans occulter la responsabilité individuelle de chacun, c’est une bonne idée certainement de faire appel aux leaders de chaque équipe qui pourront, espérons-le, faire comprendre à leurs coéquipiers que les premières victimes de ces incidents, sont les joueurs eux-mêmes.
Julien Castagnet