NRL 2021 : les pronostics de Guillaume
Vous les attendiez, voici les pronos de la rédaction de Treize Mondial pour cette édition 2021 de la NRL ! Voici ceux de Guillaume, et vous pouvez vous y fier… ou pas.
Classement saison régulière
1. Penrith Panthers
2. Sydney Roosters
3. Melbourne Storm
4. South Sydney Rabbitohs
5. Canberra Raiders
6. Parramatta Eels
7. Newcastle Knights
8. Gold Coast Titans
9. New-Zealand Warriors
10. Canterbury Bulldogs
11. Brisbane Broncos
12. Manly Sea Eagles
13. West Tigers
14. North Queensland Cowboys
15. Cronulla Sharks
16. St George Illawarra Dragon
C’est reparti ! Après une saison 2019/2020 que la Covid-19 n’aura pas réussi à faire taire (voire l’inverse), nous sommes à un peu moins d’une semaine des premières joutes de la NRL.
L’entrée dans le top 8
Celle des Titans… Sur la bonne dynamique de la fin de saison dernière, les joueurs de la Gold Coast vont clairement avoir une carte à jouer cette année. Dans le sillage d’un AJ Brimson étincelant, les Titans version Holbrook vont en plus pouvoir compter sur David Fifita et Tino Fa’asuamaleaui. Rien que ça.
Si une équipe intègre le top 8, une autre le quitte… forcément.
Les Sharks sont en fin de cycle. Ça sent l’année de transition et des difficultés à assurer la transition entre les anciennes gloires et l’arrivée des jeunes pousses. De belles individualités mais un groupe trop juste, notamment devant pour espérer refaire illusion. Petit clin d’œil cependant au retour de Matt Moylan dont l’association avec le magicien Shaun Johnson, quand il reviendra, sans pépin physique pour l’un comme pour l’autre, pourrait déjouer mes pronostics. C’est tout le mal que je leur souhaite bien évidemment.
Le top 4
Pas de grosses surprises selon moi cette année. Des Panthers qui auront gagné en maturité et qui pourront toujours compter sur un pack costaud et le flegme de Nathan Cleary que deux déceptions (finale de NRL et SOO perdus) auront galvanisé. À voir également ce que la « sensation » Charlie Staines va apporter. Les Roosters qui, malgré ce qui ressemble à une pré-retraite pour leur capitaine et une charnière expérimentale, vont pouvoir compter sur des retours de poids avec Radley et Verills. Le Storm, meilleure équipe de ces 25 dernières années, le rouleau compresseur de la NRL sera là, avec ou sans Cam Smith et avec Brandon ou Harry au talon. Et enfin les Rabbs. Avec le mentor Benett et un retour aux affaires de Mitchell, il faudra compter sur eux cette année.
Les dernières places qualificatives
Des Raiders qui auront des soucis derrière avec des questions autour du remplacement de Cotric, du niveau de Crocker et de Rapana mais un pack toujours aussi costaud, que le retour d’Hodgson ne fera que renforcer. Les Eels qui devraient encore jouer un des rugbys les plus virevoltants de la ligue. Je garde tout de même une petite réserve, tant sur la capacité de la charnière à gérer certains matches, que sur la gestion du banc d’un pack qui, faute de turn-over s’essouffle au fil de la saison. Avec un des 5 de devant les plus usants de la ligue, les Knights seront pourtant cette année encore « Ponga dépendants ». En même temps, quoi de plus logique. Ressentir le manque de son meilleur joueur paraît somme toutes assez évident. Enfin, les Titans ! La révolution est en marche. Ça sent l’année charnière et fondatrice pour la Gold Coast.
La deuxième moitié de tableau
Ça semble encore un peu juste pour les Warriors même s’il ne sera pas facile de les manœuvrer cette année. Trop d’interrogations encore autour des Dogs qui semblent malgré tout enclins à ouvrir un nouveau chapitre de leur histoire en faisant table rase du passé. À voir la patte de Barrett et les épaules du taulier désigné : Flanagan. Un bon gros pack bien lourd pour les Broncos. Après une année 2019 où ils ont touché le fond, la reconstruction s’annonce longue et sans David Fifita. Manly beaucoup trop « Trbo dépendant », les Tigers qui vont devoir apprendre à vivre sans Harry (Grant) qui leur voulait du bien l’an dernier, les Cowboys qui cherchent comment optimiser le rendement de la machine Taumalolo et Sharks et Dragons qui vont se disputer la dernière place.
Champion
Penrith Panthers. On apprend de ses erreurs paraît-il. Et ce n’est pas passé loin l’an dernier. Du reste, je ne sais pas si on peut parler d’erreurs pour ces joueurs tant ils ont été réguliers l’an dernier. Et s’incliner face au Storm, en finale qui plus est, n’est en soit pas illogique tant cette équipe et ce coach marchent sur l’eau depuis 1998. La différence c’est que cette année, les Panthers seront au rendez-vous, l’expérience et l’amertume d’une finale perdue dans l’escarcelle en point de vigilance.
Dally M player of the year
Nathan Cleary. Il doit passer (encore) un cap. À l’instar des très très grands qu’il devrait pouvoir rejoindre, il doit être décisif dans les matches qui comptent. Comme je l’ai dit un peu plus haut, ce n’est plus tout à fait le même joueur. En véritable chef d’orchestre des Panthers, il fait jouer juste ses partenaires et contrôle le tempo de chaque pièce qu’il joue. Peut-être presque trop d’ailleurs. On aimerait (je ne suis pas seul, si ?) le voir s’engager un peu plus, être plus instinctif. Nul doute qu’il saura tirer les enseignements des deux fausses notes de l’an dernier pour faire évoluer son jeu et faire briller les Panthers (et les Blues bien évidemment !)
Guillaume Bergerat