NRL 2019, le bilan au quart de la saison
Déjà 6 journées de jouer en NRL, il est temps de faire un premier bilan. Qui a tenu ses promesses ? Qui a déçu ? Qui a surpris ? Petit tour d’horizon du meilleur championnat de rugby du monde.
Les confirmations
Les finalistes de 2018 qui avaient terminé aux deux premières places sont de nouveau en tête du championnat, vous avez dit régularité ?
Sydney Roosters
Le champion est là. Après un début de saison poussif et une défaite en ouverture, les hommes de Trent Robinson ont bien l’intention d’aller chercher le si rare et difficile doublé. Le match au sommet face au Storm la semaine passée est la preuve d’une équipe au top de sa forme. Ils étaient montés en puissance en 2018, espérons pour eux qu’ils ne soient pas prêts trop tôt en 2019.
Melbourne Storm
Plus de Cooper Cronk en 2018, pas de problème. Plus de Billy Slater en 2019, pas de problème non plus. Les fins de cycle annoncées ne voient jamais le jour à Melbourne. Cameron Smith est toujours là, inamovible, et Cameron Munster a pris le leadership du jeu. La culture du club fait le reste et si ce n’est cet écueil face aux Roosters au terme d’un match de très haut niveau, le Storm reste un très grand favori au titre… comme d’habitude.
Canterbury Bulldogs
Oui c’est une confirmation, confirmation des difficultés annoncés pour cette jeune équipe des Bulldogs. 1 seule petite victoire pour les Dogs avec un Foran en feu à l’époque et en bonne santé. Plus mauvaise attaque, plus mauvaise défense, il va être très difficile pour Canterbury de terminer à une autre place que la dernière.
Les déceptions
Des équipes qui visaient le titre ou du moins la qualification et qui se sont bien installées en bas du classement.
Penrith Panthers
L’arrivée de papa Cleary devait être la dernière pierre à l’édifice Panthers qui devait les amener vers le titre. Il n’en est rien pour l’instant. Le jeu des Panthers est pauvre et les défaites s’enchaînent. Nathan Cleary fait ce qu’il peut mais James Maloney est un fantôme en défense. Avec le départ de Phil Gould, le « back office » sera certainement un peu plus serein, cela devra se faire ressentir sur le terrain rapidement.
Newcastle Knights
De grands espoirs étaient placés dans cette équipe des Knights. Kalyn Ponga sortait d’une superbe saison, Mitchell Pearce également malgré sa blessure qui l’a écarté des terrains plusieurs semaines. Le recrutement de David Klemmer devait apporter de l’expérience, de l’agressivité et de la régularité au pack. La fausse bonne idée fût de vouloir installer Ponga à l’ouverture. Un échec que Nathan Brown a mis 3 rounds à rectifier. Et depuis… toujours rien, les Knights n’y arrivent pas.
Brisbane Broncos
Belle intersaison des Broncos qui ont tout fait pour se débarrasser de Wayne Bennett et récupérer Anthony Seibold. Chose faite, tout le monde a mis beaucoup d’attentes dans cette équipe jeune des Broncos. Le discours du Shériff ne passait plus apparemment, en attendant il avait de meilleurs résultats que son successeur. Même bilan que les Knights avec une seule victoire, si les performances sur le terrain peuvent nous permettre d’être un peu plus optimiste, les victoires ne sont toujours pas là. La charnière et les centres inquiètent, Seibold va-t-il être patient ou mettre un coup de pied dans l’écurie ?
Les surprises
Canberra Raiders
La Green Machine est de retour. Les Raiders se sont enfin achetés une défense et des Anglais. Bateman est le nouveau super-héros de la capitale, il enchaîne les grosses performances et Canberra les victoires. Bien positionnés dans le top 4, il leur faut maintenant tenir la distance.
Parramatta Eels
Incroyable transformation des Eels cette saison. Les départs de Hayne et Norman, joueurs talentueux mais parfois difficilement gérable ont fait beaucoup de bien à Parramatta. Brad Arthur, annoncé comme un des favoris au premier limogeage de l’année, est toujours là et fait de l’excellent job. Mitchell Moses est devenu le boss et Clint Gutherson fait des dégâts depuis son poste d’arrière. Du beau jeu et des résultats, rien de mieux pour satisfaire le peuple de Parramatta dans leur nouveau stade.
Manly Sea Eagles
Pas de grands changements dans l’effectif mais du changement dans le staff. Exit Trent Barrett qui se prenait la tête avec ses dirigeants toutes les semaines et bienvenu au gourou Des Hasler. Ce dernier a remis l’équipe et plus particulièrement Daly Cherry-Evans sur pied. DCE est éblouissant depuis le début de saison, à tel point qu’on parle de lui comme futur capitaine du Queensland. Le bilan n’est pas encore fameux avec 3 victoires 3 défaites, mais la qualification est plus qu’envisageable, ce qui était loin d’être une certitude il a encore quelques mois.
Julien Castagnet