Ludovic Radosavljevic : « Le droit à l’erreur n’existe pas »
Alors que sa licence lui a finalement été retiré jusqu’à la fin de sa suspension, Ludovic Radosavljevic s’est exprimé sur son arrivée avortée au SO Avignon.
L’ancien joueur de Top 14 et Pro D2, qui reconnait son erreur et la regrette dans une longue interview, ne comprend pas la décision de la Fédération Française de Rugby à XIII car dans un premier temps la licence avait été délivrée :
Le droit à l’erreur n’existe pas. Aujourd’hui, à la moindre faute, on n’attend qu’une chose, c’est de te mettre sur la place publique pour qu’on te pende. […] Par le biais d’un ami, j’ai pris contact avec le club de rugby à XIII d’Avignon pour aller m’entraîner avec eux. J’ai été très bien accueilli. On a finalement décidé de demander une licence. Une demande acceptée dans un premier temps par la Fédération. Et, le jour où le club a décidé de communiquer sur mon arrivée, la Fédération a finalement fait machine arrière en expliquant qu’il fallait d’abord qu’elle réunisse son comité d’éthique pour savoir s’il était acceptable de délivrer la licence. Alors que dans les faits, la Fédération avait déjà délivré cette licence. J’avoue ne pas comprendre. Il y a deux poids, deux mesures.
LA FFR XIII a néanmoins annoncé qu’elle lui accorderait une licence dès la fin de sa suspension à XV soit fin avril.
Pour la première fois depuis son licenciement, Ludovic Radoslavjevic s'exprime sur les propos qu'il a tenus le 3 septembre dernier à l'encontre de l'ailier neversois, Christian Ambadiang. C'est à lire ci-dessous !https://t.co/5451JoiVy9
— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) December 16, 2021
Moi à XIII j’ai joué avec des repris de justices avec un casier judiciaire, j’ai joué avec d’autres qui affichaient leur antisémitisme, alors si le comité d’éthique doit éplucher le cas de tous, y’aurais une perte conséquente de licenciés à XIII.
Oui, et ailleurs aussi !!
Je dois radoter. J’ai joué en Nationale dans les années 1960… c’est loin mais à l’époque le XIII rivalisait avec le XV. Je n’ai pas le souvenir de cas semblable. Quand un conflit survenait au cours d’un match, on ouvrait la boîte à gifles et le calme revenait; on se traitait d’enc… mais je ne me souviens pas d’insultes racistes. Un bon pain donné en cachette de l’arbitre (qui souvent faisait semblant de ne rien voir) et c’était terminé, Mais il n’y avait pas encore la TV. On réglait ça entre homme, puis la bière d’après match nous réconciliait. Quelle… Lire plus »