Le sort de Wayne Bennett bientôt fixé ?
Sous contrat aux Brisbane Broncos jusqu’en 2019, le légendaire entraineur Wayne Bennett (68 ans), s’est déclaré ouvert à l’idée de prolonger jusqu’en 2020. Problème : ses dirigeants, eux, semblent beaucoup moins chauds à cette idée et ne semblent pas pressés de négocier, en dépit des appels du pied répétés de leur coach.
Du coup, après une semaine assez tendue suite à un article de nos confrères australiens de News Corp qui annonçaient que la direction avait refusé la proposition de Bennett et que ce dernier était « un homme mort qui marche encore », Wayne Bennett et le président des Broncos Karl Morris se sont rencontrés après le match de jeudi qui opposait les Broncos aux Sharks de Cronulla. Au cours de cette réunion décisive pour l’avenir de leur aventure commune, les deux hommes ont choisi… de ne pas choisir, comme l’a expliqué Wayne Bennett:
J’ai parlé avec le président et nous avons décidé que nous ne prendrons aucune décision pour le rôle d’entraîneur des Broncos avant la fin de la saison et je suis d’accord avec cette position. Donc, de notre point de vue nous en resterons là. Si vous avez d’autres questions, vous aurez seulement « no comment » comme réponse, car nous n’avons rien à dire. La direction et moi, on se voit en octobre. Nous parlerons à ce moment-là.
Même si rien ne sera communiqué avant octobre, la succession de Wayne Bennett déchaîne les passions en Australie. Après avoir échoué à faire signer Paul Green et Craig Bellamy , les dirigeants des Broncos seraient intéressés par le profil d’Anthony Seibold, qui réalise une brillante première saison en tant qu’ entraîneur principal aux South Sydney Rabbitohs et qui connait bien la maison Broncos pour y avoir joué entre 1992 et 1995. De son côté, le toujours très influent Wayne Bennett a vanté les mérites de son adjoint Jason Demetriou en déclarant « qu’il ferait du bon travail » en tant que coach des Broncos. En tous cas, aucun doute que le dossier sensible de la succession de Wayne Bennett va beaucoup faire parler jusqu’en octobre.
Idriss Ahamada