Justine Rey : « Une magnifique aventure humaine et sportive »
Après nous avoir fait vivre la Coupe d’Europe U19 à travers ses photos, nous avons rencontré Justine Rey pour nous parler de son expérience et de sa passion pour le rugby à XIII.
Justine, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Justine Rey, j’ai 22 ans, je suis étudiante en communication. Cela fait maintenant 11 ans que je suis le rugby à XIII et 7 ans que je fais de la photo dans ce domaine.
Comment t’es venue la passion pour le rugby à XIII ?
J’ai découvert le rugby à XIII quand mon frère s’est inscrit dans le club du village (CARL Entraigues XIII) il y a 11 ans, depuis je l’ai toujours suivi. Le rugby à XIII est un sport magnifique que je souhaitais mettre en valeur du mieux que je pouvais. J’ai commencé à prendre des photos sur les bords des stades il y a 7 ans et depuis 4 ans je suis également membre du comité du Vaucluse.
Tu couvres les matchs du SO Avignon, comment as-tu vécu cette saison et ce titre ?
La saison a été un peu particulière avec des hauts et des bas autant en juniors qu’en première. Finalement, elle se termine de la meilleure des manières pour l’Elite 1 qui remporte le bouclier. Même si j’ai un peu moins suivi l’Elite, ce bouclier est une consécration pour le club, les joueurs, le staff, les dirigeants, les bénévoles et le public qui le méritent amplement.
Tu es allé en Serbie pour la Coupe d’Europe U19, quel est ton ressenti sur cette aventure ?
Cette Coupe d’Europe en Serbie a été une magnifique aventure humaine et sportive. Le groupe (joueurs et staff) avait une cohésion hors pair. Pour moi cette cohésion a mené au titre. Le groupe était uni, vu de l’extérieur ils ressemblaient à une bande de copains.
Je tiens à remercier les jeunes et le staff qui m’ont parfaitement intégré dans ce groupe lors des matchs et de la victoire.
Avec ton frère Corentin sur la pelouse, on imagine que les émotions doivent être encore plus fortes ?
Effectivement, quand il est sur le terrain, les émotions sont décuplées (en bien ou en mal…).
Comment prépares-tu tes matchs et quel matériel utilises-tu ?
J’ai tendance à de moins en moins « préparer » les matchs, au plus j’y pense au plus j’angoisse (de louper les photos). Alors je me contente du minimum : chargement des batteries et formatage des cartes mémoires.
J’utilise un Nikon D7100, avec deux téléobjectifs de la marque Sigma : le 150 – 500 (F/5.0-6.3) et le 70-200 (F/2.8) et un 18 – 140 de Nikon.
Quels sont les ingrédients pour réaliser la photo parfaite ?
La spontanéité et l’émotion…
Quel est ton meilleur souvenir sur un terrain de rugby ?
Le coup de sifflet final en finale du championnat européen va être mon meilleur souvenir encore pendant quelques années… Avant cela, j’aurai dit le match France – Angleterre U16 qui a eu lieu en 2014 à Entraigues, c’était mon premier match international sur le bord du terrain.
Quelle est ta photo préférée ?
En famille avec la coupe d’Europe.
Plus sérieusement, dans le rugby, je dirai celle-ci :
Prise lors du match PACA – Thatto lors de ma seconde tournée en Angleterre avec la Ligue PACA. Sportivement et humainement cette seconde tournée reste à l’heure actuelle ma meilleure expérience. Cette année-là, la sélection était vraiment performante techniquement (8 matchs en 1 mois et 8 victoires) et sur le plan humain le groupe était vraiment soudé.
Si tu pouvais couvrir le match de ton choix, quel serait-il ?
Une finale de Coupe du monde, avec la France bien évidemment 🙂
Grégory Caffort
