
Ilias Bergal, un nouveau challenge pour continuer sa progression
Avant le premier match amical des Centurions face à Wigan, nous avons rencontré Ilias Bergal, ailier à Leigh, qui sort d’une belle Coupe du monde avec les Bleus.
Bonjour Ilias, pouvez-vous vous présenter en quelques mots pour nos lecteurs ?
Bonjour, je m’appelle Ilias Bergal, j’ai 21 ans, je suis français d’origine algérienne et j’ai grandi à Rivesaltes. J’aime beaucoup m’amuser, rigoler et surtout ne pas me prendre la tête, passer du temps avec ma famille et mes proches. Mais pour moi la bonté et la douceur provoque toujours le meilleur résultat alors j’essaie d’être meilleur de jour en jour dans quoi que ce soit.
Vous avez rejoint le club de Leigh qui vise la remontée en Super League. A titre personnel quelles sont vos ambitions ?
Mes ambitions cette année sont les mêmes que chaque saison. A savoir progresser en travaillant dur et ensuite le mettre en pratique sur le terrain. Tout en espérant faire le plus de matchs possible, gagner ma place et marquer des essais.
Regrettez-vous de ne pas avoir eu votre chance aux Dragons Catalans ?
Non je ne regrette pas car c’est ce qui m’a poussé à travailler encore plus dur et à faire plus de sacrifices. Rendre ma famille fier et montrer l’exemple à mes frères comme quoi il faut toujours croire en soit. Peu importe si la porte est fermée, si on est dans le droit chemin une autre s’ouvrira. Malgré tous les Dragons restent une grande équipe de Super League.
D’un point de vue purement sportif (entraînements, approche de la compétition…) quels sont les différences entre la France et l’Angleterre ?
La culture est différente, sportivement les entraînements sont rudes et durant la pré-saison les journées sont longues. Nous travaillons souvent sous fatigue sur le terrain et à la lutte, cela nous pousse dans nos réserves constamment et nous améliore mentalement et physiquement.
Est-ce un atout d’évoluer dans un club anglais avec deux Français à vos côtés ?
C’est plus facile d’évoluer avec deux français dans l’équipe. Surtout qu’avant de le retrouver à Leigh je connaissais bien Jordan Dezaria. C’est un bon ami, nous avons tout fait ensemble. C’est forcément plus facile pour l’intégration. Kevin Larroyer, je l’ai rencontré cette année, c’est une bonne personne il nous aide beaucoup, surtout au niveau de la langue car il est en Angleterre depuis un bon moment.
Comment se passe votre pré-saison ?
Nous arrivons presque à la fin de la pré-saison, je suis arrivé un peu en retard parce que j’étais à la Coupe du monde mais j’ai dû rattraper tout ce que j’ai loupé. C’était vraiment rude mais j’en suis satisfait parce qu’on a vraiment travaillé dur. J’ai appris que si on veut être au top il faut en payer le prix à l’entraînement. Il nous reste deux matchs amicaux avant d’enchaîner sur le championnat. On a bien bossé et on est prêt pour cette saison.
Selon vous qui seront vos principaux adversaires lors du championnat ?
Je pense que chaque week-end va être un challenge car toutes les équipes de Championship jouent pour la gagne. Il y a des grosses écuries comme Toronto, Toulouse, Featherstone, Halifax ou Londres qui chaque saison sont dans le haut de classement.
Vous avez été appelé au dernier moment lors de la Coupe du monde et vous vous êtes retrouvé titulaire face aux plus grands. Comment gère-t-on cela ?
C’est un honneur pour moi d’avoir fait partie de l’équipe de France et d’avoir pu me tester face aux meilleurs. J’ai fait beaucoup de sacrifice en attendant mon tour pour disputer des matchs de haut niveau. L’équipe de France c’était comme une récompense du travail fourni auparavant. J’ai pris les matchs comme ils se présentaient, sans pression et surtout très excité à l’idée de rendre fiers ma famille, mes proches et mes amis qui me soutenaient. L’objectif était de gagner la confiance du staff et de leur rendre cet honneur sur le terrain afin de prouver que je suis capable de jouer au haut niveau.
Que pensez-vous devoir améliorer pour devenir une référence à votre poste ?
Je suis conscient qu’il me reste beaucoup de travail à accomplir pour devenir le meilleur à mon poste. C’est un de mes objectifs alors j’y travaille tous les jours à l’entraînement et en match aussi. J’essaie d’être meilleur dans tous les domaines, les petits détails, dans la vision du jeu, en défense, en attaque. Il faut être fort mentalement surtout mais bien évidemment physiquement.
Je vous remercie pour votre interview, j’aime beaucoup votre site, je vous souhaite le meilleur dans vos projets et dans vos vies respectives, à bientôt et avec grand plaisir 😀
Idriss Ahamada
Il a l’air d’avoir la tête sur les épaules ce jeune joueur, j’espère qu’il aura une autre chance chez les Dragons Catalans ! …..