Le futur centre national de la FFR XIII sur les rails !

Aujourd’hui se tenait à Carcassonne une conférence de presse de la part de la FFR XIII afin d’annoncer un projet d’envergure et déterminant pour le futur de la discipline.

En effet, il s’agit de la construction d’un grand centre d’entraînement national, à la manière d’un Marcoussis pour le rugby à XV. L’objectif du projet étant d’accompagner les joueurs au plus haut niveau afin de rivaliser au plus vite avec les nations majeures. Le président Marc Palanques évoquant même l’ambition d’arriver dans le Top 3 mondial.

Élément déclencheur de ce plan, l’accord passé avec le maire de la commune d’Alzonne (près de Carcassonne), Mr Régis Banquet, concernant l’obstacle n° 1 : le foncier. Ce sont donc 7 hectares qui sont proposés afin de réaliser ce projet structurant pour le territoire de l’Aude, en déficit d’installation sportive de haut niveau. Celui-ci porte également un aspect économique non négligeable qui engendrerait de nombreuses créations d’emplois et porterait l’image du territoire au niveau national voire international, selon les termes employés par Mr le maire.

Car outre son utilisation prioritaire par toutes les équipes de France et le pôle France, Marc Palanques a une vision bien plus large et s’imagine proposer ces installations à différentes entreprises pour des séminaires, aux clubs et sélections d’autres sports qui pourraient être attirés par des installations de qualités.

A ce jour la priorité est à la réflexion sur les besoins et c’est le DTN Mr Patrice Rodriguez qui est en charge de celle-ci. Aussi il a déjà entrepris les visites de nombreux complexes afin de s’en inspirer, les académies de Leeds et Wigan étant prises pour exemple. Ce complexe devra être composé de plusieurs terrains, gymnase, salle de musculation, mais aussi d’espaces réceptifs, d’un hôtel et d’un service de restauration. Il devra également être un outil d’accueil et de formation des cadres de la fédération.

D’un point de vue économique tout n’est pas encore ficelé tant que le projet global et le business plan ne seront pas validés, mais les pouvoirs publics Audois et les aides européenes seront sollicités. De plus le siège de la fédération située à Paris, qui ne sera pas vendu, sera un atout dans l’optique de solliciter un emprunt auprès des organismes financiers. Le transfert du pôle France de Toulouse vers le nouveau complexe fera également économiser 125 000€ annuels de frais de fonctionnement. Des financements privés sont recherchés, mais sont difficiles à trouver à l’heure actuelle.

Le président Planques sait qu’il s’expose dans ce projet et annonce qu’il mettra tout en œuvre ainsi que sa vision d’entreprise afin de mener à bien ce projet avant la fin de son mandat, dans 3 ans, sans se prononcer sur une éventuelle nouvelle candidature.

Le frein est aujourd’hui levé grâce à l’attribution des terrains, il ne reste plus qu’à passer la vitesse supérieure et foncer !

Grégory Caffort