Allan Torreilles, jamais deux sans trois

Rencontre avec Allan Torreilles, demi d’ouverture de Limoux, double tenant du titre d’Elite 1, qui compte conserver son bien cette année. 

Allan, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Allan Torreilles, j’ai 23 ans, j’ai joué à Pia, Saint-Estève XIII Catalan et j’entame ma quatrième saison au XIII Limouxin.

Une belle victoire à domicile, le week-end dernier, malgré une première mi-temps ratée. Que s’est-il  passé pour avoir deux visages si différents de Limoux ?

Nous avons commis trop de fautes et nous nous sommes montrés fébriles en attaque près de la ligne de Villeneuve en 1ère mi-temps. Alors qu’en seconde nous avons joué libéré ne commettant presque aucune faute. Nos avants ont pris le dessus sur ceux de Villeneuve et l’entrée de Luc Franco nous a beaucoup apporté.

A titre personnel, comment juges-tu tes performances sur les deux premiers matchs ?

Plutôt correctes avec 3 passes décisives et 2 essais. Je n’ai pas encore beaucoup d’automatismes avec Thomas Lasvenes ou Arthur Gonzalez avec qui j’ai peu joué la saison derrière mais ça viendra.

Vous êtes double tenant du titre, l’objectif de la saison doit-être de conserver à nouveau le titre ?

Évidemment quand on gagne on ne s’en lasse pas et nous allons tout faire pour remporter un autre titre cette saison. Nous serons attendu partout cette année mais nous sommes prêts pour cela.

Ce week-end réception de Saint-Estève, quelle sera la clé du match ?

Il va falloir être très discipliné et rester ensemble quoi qu’il arrive durant la rencontre face à une équipe de ST-Estève dont on connaît les qualités.

A seulement 23 ans tu as déjà remporté trois titres Elite 1 et une coupe de France, est-ce que la Super League ou le Championship sont un objectif pour toi à moyen terme ? Et l’équipe de France ?

Ça reste dans un coin de ma tête mais pour être honnête je n’y pense pas spécialement. Mon but premier est de réaliser les meilleurs matchs possibles avec mon club de Limoux XIII et remporter à nouveau des titres. Ensuite on verra.

Nicolas Jacquemard