En route pour Wembley #17 : En 2007, Treize Mondial y était déjà
Les Dragons Catalans sont à Wembley pour la deuxième finale de Cup de leur histoire après 2007. Jusqu’au match du 25 août, retrouver des articles quotidiens dans notre série « En route pour Wembley » avec des acteurs, de près ou de loin, de ces deux finales. Pour le dernier épisode, Treize Mondial vous raconte sa finale de 2007 à travers les souvenirs de Jérémy Planques et Julien Castagnet.
Julien
En 2007, j’ai eu la chance de pouvoir assister à la finale. J’étais parti faire un tournoi à 9 avec l’équipe de France B (Elite 2), tournoi remporté avec brio d’ailleurs. Le titre en poche, nous allons fêter ça, à Wembley avec en prime les Dragons au menu. Premier souvenir marquant, l’arrivée au stade. Pas besoin de plan, suivez la foule. 80 000 (ou presque, le docteur Koukash vous donnera les chiffres exacts) personnes qui vont au même endroit, ça se voit. J’aurai aimé voir l’ancien Wembley mais le nouveau sera bien aussi. Un escalator, deux, trois, un grand stade quoi. Et puis on entre, c’est très impressionnant. Après avoir écumé les stades treizistes français de tout niveau, se dire que du rugby à XIII va être joué ici, devant moi dans quelques minutes, ça donne des frissons, des bons.
L’entrée des joueurs, très impressionnants aussi, musique grandiloquente, entrée en marchant, le fan de catch que je suis est comblé. Un petit God Save the Queen comme les Anglais savent faire et c’est parti (désolé je n’ai pas de souvenir du Els Segadors, mais c’était à coup sûr un grand moment).
Le match en lui-même, je ne m’en rappelle pas bien. Au dernier étage on ne voit pas très bien ni le terrain ni le grand écran #rabatjoie.
Nous sommes restés longtemps dans le stade après la fin du match, prendre des photos, profiter de l’instant, avant de se mêler à la foule quittant Wembley par la seule allée, grande mais pas assez, gardée par la police montée, menant au métro.
Et bien quelle belle journée, suivie d’une belle soirée … dans les pubs de la ville, of course.
Jérémy
Parti en bus de Carcassonne avec mon père, entourés de limouxins et de lézignanais, le voyage en bus fut… comment dire… long ! Très long ! L’apéro dans le tunnel sous la Manche après un bon millier de kilomètres restera une belle entrée en matière. L’arrivée au stade, avec des bus garés à perte de vue, fait prendre conscience de la grandeur de l’événement. L’entrée dans Wembley, après moultes montées d’escaliers, est tout simplement énorme : se dire qu’un si grand stade, rempli jusqu’à la gueule, va vibrer pour du XIII n’est pas dans nos habitudes. Les animations lors de l’entrée des joueurs et le God save the Queen vous font hérisser les poils.
Effectivement depuis tout là haut, les joueurs paraissent petits mais je me souviens avoir vu des Catalans qui jamais n’ont baissé la tête. Il n’y avait pas vraiment de déception au coup de sifflet final tellement le spectacle avait été grandiose. Cela me suffisait amplement à 18 ans, le voyage retour fut tout aussi long mais avec des souvenirs plein les yeux. Cette année c’est autre chose, Wembley on a vu ce que c’était, maintenant il faut la gagner !