En route pour Wembley #14 : Adel Fellous, de la fusion à la finale de Cup
Les Dragons Catalans sont à Wembley pour la deuxième finale de Cup de leur histoire après 2007. Jusqu’au match du 25 août, retrouver des articles quotidiens dans notre série « En route pour Wembley » avec des acteurs, de près ou de loin, de ces deux finales. Pour le quatorzième épisode, Adel Fellous, pilier des Dragons en 2006 et 2007, absent de la finale de Cup mais qui avait pris part à la victoire en quart contre Hull FC.
Adel, qu’es-tu devenu depuis ton départ des Dragons ?
Je suis passé brièvement par Hull FC et le TO mais ensuite je suis parti à Lézignan pour privilégier ma carrière professionnelle, j’avais un emploi de fonctionnaire là-bas. Niveau rugby, après le FCL j’ai fait une petite aventure à XV avant d’arrêter de jouer. Aujourd’hui j’essaye d’évoluer dans la fonction publique et je travaille aussi avec beIN SPORTS, ce qui me permet de rester en contact avec le milieu du rugby à XIII.
Est-ce que tu te plais dans ce rôle de consultant/journaliste ?
C’est quelque chose qui me correspond car j’aime bien analyser le jeu. Et puis ce que je trouve bien c’est que Rodolphe et Louis m’écoutent vraiment et prennent mes avis et conseils en considération. Ils aiment avoir mon point de vue sur le jeu, les joueurs ou des situations de matchs. Cela me permet de rester dans le coup et de donner mon ressenti, c’est vraiment intéressant.
Pour en revenir à 2007, tu participes au quart de finale contre Hull, quel souvenir as-tu de ce match ?
C’était un match très dur qu’on gagne de très peu. Cette année-là on avait une équipe pour jouer la Coupe, le championnat c’était trop long. C’est vrai qu’on avait beaucoup misé sur ce match et avec l’envie on avait réussi à renverser cette équipe de Hull.
Tu n’avais pas participé à la demi-finale, comment avais-tu vécu la qualification de tes coéquipiers ?
C’était un match parfait comme cette année contre St Helens. Wigan nous a pris de haut, ils ont péché par orgueil, ils se croyaient déjà en finale et ils ne nous ont pas respecté donc ils en ont payé le prix fort.
Et pour la finale, étais-tu à Wembley malgré tout ? Quels souvenirs en as-tu ?
Oui j’étais à Wembley en tribunes, c’était un moment extraordinaire. J’étais là lors de la fusion Saint-Estève et XIII Catalan qui est la genèse du club donc à ce moment-là je me suis rendu compte du chemin parcouru en quelques années. C’était la concrétisation du travail de tout le club, c’était vraiment énorme.
Pour en revenir à cette année, avec un peu de recul, quel regard portes-tu sur la performance de la demi-finale ?
Sur ce match là je pense que l’entraîneur y est pour beaucoup car tactiquement il a été très intelligent. J’ai le souvenir que le jour du tirage de la demi-finale, certains dirigeants et supporters de St Helens se croyaient déjà à Wembley. Je pense que Steve McNamara s’est servi de ce fait pour motiver ses joueurs et les mettre dans de bonnes conditions psychologiques. Cela tombe aussi pendant une très bonne période de l’équipe qui ne cesse de monter en puissance et cela s’est vu sur cette belle demi-finale.
Sur cette saison, quel joueur des Dragons t’impressionne ?
La détermination de Tony Gigot, il a une rage en lui et cela se voit dès qu’il prend le ballon. Il est à chaque match étincelant, on se demande où il va s’arrêter. J’aime beaucoup Rémi Casty qui est aussi incontournable, il est comme le bon vin, en vieillissant il devient meilleur (rires). Dans les joueurs étrangers, je suis un grand fan de Michael McIlorum, c’est vraiment un joueur qui ne dit pas un mot et qui travaille dur.
Penses-tu que les Dragons de 2018 ont plus de chance de remporter la Cup que ceux de 2007 ?
Oui, parce qu’ils ont plus d’expérience ! En plus, Warrington est une équipe que les Dragons Catalans ont une facilité à manœuvrer, il y a vraiment un coup à jouer. Cette équipe de 2018 est plus forte que celle de 2007 dans tous les compartiments du jeu, il y a un super banc de touche. Il y a plein de choses qui font que cette équipe est vraiment compétitive.
Un mot sur l’évolution des Dragons depuis la dernière finale, quel est ton avis ?
Tout va dans le bon sens ! Il y a des infrastructures que l’on n’avait pas à l’époque, c’est vraiment devenu une structure avec une économie dedans. Bernard Guasch a mis en place un empire, sur tous les plans ils ont avancé, installations, communication, sportif, presse, moyens, tout est décuplé. Je ne connais pas beaucoup de clubs, même à XV en Top 14, qui ont des infrastructures meilleures que celle des Dragons.
en cours de rencontre les analyses d’Adel sont pertinentes et mériteraient d’être mieux diffusées, plus justes concernant le jeu, et surtout moins dithyrambiques et partisanes que celles de nos, néanmoins indispensables amis Louis et Rodolphe!