Toronto et le salary cap, abus ou habileté ?
Le club de Toronto ne s’arrête plus de recruter des joueurs avec une expérience Super League ou NRL. Du coup les interrogations sont nombreuses notamment concernant le salary cap.
Les Canadiens avaient débuté la saison en recrutant du lourd avec Sims, McCrone, Taylor ou Westerman. Des joueurs d’envergure destinés à faire monter le club en Super League. Avec un salary cap limité à 1,8 M£ (Livres sterling), le club n’a pas arrêté de renforcer son effectif. Cela peut s’expliquer par la rupture des contrats de Dave Taylor, Fui Fui Moi Moi et Ryan Bailey avant même le coup d’envoi de la saison. Mais l’équipe est composée presque exclusivement de joueurs aguerris avec peu de jeunes aux salaires moins importants.
Après coup le club s’est renforcé avec l’arrivée des joueurs ex-NRL Maitua et Stanley. Des joueurs avec certainement des contrats attractifs même si pour Maitua c’était un pari. L’équipe avait déjà belle allure mais ce n’est pas terminé. Même opération pour faire venir de Super League le meneur de Salford, O’Brien. De sacrés mouvements pour un club qui possédait déjà un bel effectif avec Brierley, Laithwaite, Wheeler, Paterson ou Kay.
Avant la fin des matchs aller, le club de Toronto a encore devancé les clubs de Super League. Ils ont réussi à enrôler Lussick qui était annoncé en Super League et qui débarque directement de NRL. Pour l’attirer, le salaire a dû faire la différence. C’est aussi le cas pour Matty Russel. Annoncé depuis des semaines à Salford, il a finalement rejoint le Canada en rétrogradant de division au passage. Là aussi le club a semble-t-il été malin en négociant le départ de Westerman et donc se délestant de son gros contrat. Même opération pour Quentin Laulu-Togaga’e qui a rejoint Halifax mais ne faisait certainement pas partie des gros contrats. Bref de forts mouvements qui interrogent d’autant plus qu’ils se positionnent régulièrement sur la majorité des joueurs australiens en partance vers la Super League. Rappelons que le salary cap est mesuré en temps réel et que la RFL n’a pour l’instant fait aucune remontrance au Wolfpack.
Alors selon vous, trouvez-vous les mouvements de Toronto abusifs ou bien au contraire que leur gestion est exemplaire. Difficile d’en savoir plus sans connaître les salaires exacts des joueurs ni la teneur des contrats mais cela commence à faire parler en France et surtout en Angleterre.
- Maligne 57%, 72 voix72 voix 57%72 voix - 57% des votes
- Abusive 43%, 55 voix55 voix 43%55 voix - 43% des votes
Attention, les Britanniques ! A ce rythme d’embauche de super-joueurs, Toronto – qui, bien évidemment, va monter en SL à fin 2018 – peut parfaitement être champion de la même SL en 2019 !…
… ça ferait désordre, non ?
Au fait, Toronto a combien d’autres équipes (réserve, jeunes, féminines, …) ?
En attendant, allez le TO !